Politique

En dehors de douze mariquins à libérer au Gouvernement, il y a également des strapontins aux bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi que dans les entreprises.

Les deux camps qui comptent des hommes d’Etat doivent faire preuve d’un dépassement de soi. Ils doivent aller au-delà des états d’âme, transcender leurs égos pour ne privilégier que l’essentiel.

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Ban Ki-Moon a annoncé « la tolérance zéro » pour les Casques bleus auteurs des abus sexuels, dans les pays où ils sont en mission. La décision a été prise, à l’issue d’une réunion qu’il a tenue jeudi 17 septembre, avec les pays fournisseurs de contingents aux missions de la paix de l'Onu. « Les enquêtes doivent être rapides et approfondies. Les auteurs doivent être punis. La tolérance zéro doit être la norme », a affirmé le chef de l'Onu.

Le groupe de frondeurs des sept partis politiques de la Majorité présidentielle (MP) surnommé « G7 » est dorénavant une plate-forme politique dont le fonctionnement sera établi et rendu public prochainement. L'un des membres de ce groupe, Charles Mwando Simba, l'a annoncé jeudi 17 septembre, lors d'un point de presse organisé à Kinshasa. Charles Mwando a précisé que G7 est déterminé à continuer à défendre les valeurs fondamentales, notamment le respect de la constitution.

La crise sans précédent que traverse la Majorité présidentielle (MP), déclenchée par une lettre assassine du G7 contre les « velléités dictatoriales de Kabila » a donné lieu à une véritable chasse aux sorcières. Après les révocations hier mercredi 16 septembre du ministre du Plan (Olivier Kamitatu) et du Conseiller Spécial en matière de sécurité du président Kabila (Pierre Lumbi), c’est le tour des autres personnalités proches du G7 de subir des pressions intenses pour qu’elles démissionnent.

(KINSHASA)- Le vice-président de l’assemblée nationale, Charles Mwando Nsimba a déposé sa lettre de démission jeudi après-midi. Ce sont ses services qui l’ont fait. Quelques heures avant, la majorité avait publié un communiqué en demandant à tous les ministres dont les partis sont membres de G7 à dénoncer leurs chefs ou à démissionner. ‘‘ Les ministres qui ne partagent plus la vision de Joseph Kabila doivent démissionner mais au cas contraire, ils doivent renouveler publiquement leur loyauté au chef de l’état’’, a indiqué Luzanga Shamandevu, le porte-parole de MP.

La journée internationale de la démocratie a été célébrée hier mardi 15 septembre.

Le bureau politique du Mouvement social pour le renouveau (MSR) élargi aux députés et sénateurs s’est réuni mercredi 16 septembre au siège national du parti dans la commune de Kintambo, pour examiner la situation politique de l’heure. A l’issue de cette réunion, le bureau politique du MSG a exprimé son soutien indéfectible au G7 dans le combat que ce regroupement politique est en train de mener pour le respect de la Constitution et des valeurs républicaines et démocratiques, gages d’une paix durable en République Démocratique du Congo.

Depuis le 11 septembre, le Gouverneur de la ville de Kinshasa a réservé une suite favorable à la requête du Front populaire contre la révision de la constitution, FP en sigle, relative à la tenue du meeting populaire de cette plateforme politique au terrain MEFE dans la commune de Lemba en date du 19 septembre.

Les préoccupations exprimées publiquement par quelques ténors de la Majorité présidentielle (MP) pour le compte dune plate-forme dénommée G 7 “ à travers une lettre fortement médiatisée datée du 14 septembre 2015 que ces derniers ont adressée au Président de la République, Joseph Kabila, ont suscité des réactions d’indignation au sein de la famille politique du Chef de l’Etat désormais très divisée sur certains sujets brûlants.