Politique

L’annonce de la démission de l’abbé Malu Malu samedi 10 octobre dernier de son poste de président de la Ceni pour raison de santé, a mis en branle tous les états-majors des partis politiques.

La tempête qui souffle à la Majorité présidentielle provoque une crise de loyauté dans les états-majors des grands alliés. Après le départ de sept principaux frondeurs de la MP suivi d’une kyrielle de défections, désaveux et démissions, le PALU d’Antoine Gizenga vient d’exclure de son bureau politique son ancien secrétaire permanent, Willy Makiashi, devenu vice-premier ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale.   Il est reproché à Willy Makiashi de s’activer dans les activités politiques avec les alliés du Palu alors qu’il n’en a plus qualité.

Amputé de deux de ses membres- le premier vice-président et le rapporteur- le Bureau de l’assemblée nationale devrait afficher complet le jeudi 15 octobre prochain, date prévue pour l’élection des remplaçants des deux membres du Bureau démissionnaires issus des partis dissidents de la ‘majorité présidentielle.   Le week-end dernier, le président de la chambre basse, Aubin Minaku a multiplié les consultations avec les élus pour tenter de dégager un consensus pour le profil des candidats pouvant occuper ces postes vacants.

C’est dans une chaude ambiance que l’Acte constitutif de la plate-forme G7 a été signé le samedi 9 octobre 2015 par tous ses membres. L’événement a eu pour cadre la salle des conférences de la paroisse Sainte-Anne, dans la commune de la Gombe, en présence de tous les leaders de ce nouveau regroupement politique, dissident de la Majorité Présidentielle. L’acte constitutif du G7 a consacré la grande entrée officielle de cette plate-forme politique dans l’opposition.

Attendue depuis plusieurs mois et réclamée à cor et à cri par l’Opposition politique, la démission de l’Abbé Apollinaire Malumalu de la présidence du Bureau de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), a finalement été rendue publique le samedi 10 octobre courant, à travers un communiqué du Président de la République.

C’est le début d’une idylle politique entre le président de « Congo na Biso » et celui du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP). En effet, à l’issue d’un entretien, le samedi 9 octobre 2015 dans la matinée au siège du MLP, sur l’avenue de l’Enseignement, Fréderic Matungulu et Franck Diongo ont exprimé leur volonté de se serrer les coudes pour lutter contre le glissement qu’ils appellent « contournement ». Ces deux  acteurs politiques n’ont pas exclu la possibilité de conclure une alliance en faveur du peuple congolais pour protéger la démocratie.

Vingt quatre heures après la sortie officielle du G7, qui s’est positionné comme un cartel des partis politiques de l’opposition, des cadres du PDC (Parti Démocrate Chrétien), l’un des sept partis membres de cette nouvelle plateforme politique, qui ont refusé d’obéir au mot d’ordre de leur autorisé, ont réaffirmé par contre leur soutien chef de l’Etat. Une matinée politique a été organisée pour ce faire, hier dimanche 11 octobre au Jardin botanique de Kinshasa, au cours de laquelle une déclaration politique de soutien à la Majorité présidentielle et à Joseph Kabila a été lue. Après avoir

La capitulation du président de la Centrale électorale depuis les Etats-Unis était prévisible... Il avait un oeuf à peler avec le Parquet Général de la République où il était poursuivi pour faux et usage de faux.

Opposé au dialogue, il exige des moyens conséquents pour l’organisation dans les délais des élections auxquelles il compte se représenter à tous les niveaux.   Le groupe politique dénommé G7 est passé à l’offensive depuis le samedi 10 octobre. Les sociétaires ont signé l’Acte constitutif du regroupement. Ils ont aussi réaffirmé leur prise de position, au cours d’une manifestation publique. Pierre Lumbi, du MSR, qui s’est toujours fait représenter, était bel et bien là. Le ”baba” (entendez papa ou père) du Katanga, Gabriel Kyungu wa Ku Mwanza, était là aussi en chair et en os.

Un sénateur, Jean-Pierre Bemba (président du Mouvement de libération du Congo), et quatre (4) chefs miliciens congolais sont poursuivis par la Cour pénale internationale (CPI) dans des affaires en cours à La Haye (Pays-Bas) pour leur implication dans des situations qui se sont produites en République centrafricaine et en République démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement de la République centrafricaine a renvoyé la situation devant la Cour en décembre 2004. Le Procureur a ouvert une enquête en mai 2007.