Politique

C’est l’histoire de trois katangais qui n’ont pas toujours été d’accord, mais partagent aujourd’hui un même combat. Chacun à sa manière, chacun selon sa stratégie. Le premier à dégainer fut Jean-Claude Muyambo Kyassa, 49 ans. Le président du parti Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement (SCODE), ex-bâtonnier de Lubumbashi et ancien ministre des Affaires sociales (2007-2008), a commencé à prendre ses distances avec la Majorité Présidentielle (MP) au lendemain des législatives de novembre 2011, à l’issue desquelles il a perdu son mandat de député national.
Depuis quelques années, certains acteurs politiques veulent ramener le débat politique sur le clivage Est-Ouest dans la perspective de la prochaine présidentielle en RDC. Annoncé dans la course pour le Palais de la Nation, Freddy Matungulu, lui, se veut un candidat de l’unité nationale. «Freddy Matungulu a une vision globale et nationale pour remettre les Congolais au travail et le pays sur l’orbite une fois les leviers du pouvoir à mains».
Pour certains c’est le scandale financier de ces quatre dernières années au pays. Comme ses pairs de la « Dynamique pour l’unité d’action de l’opposition », le président national du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR), est estomaqué de constater que le décaissement annuel des 200 millions de dollars pour les élections, consacré dans les prévisions budgétaires, n’a jamais été effectif depuis 2012.
Le gouvernement compte sur la participation des cadres des différents ministères engagés dans ce processus pour inverser les tendances de l’indice de développement humain à l’horizon 2025. C’est ainsi que le Vice- premier ministre chargé de l’Emploi et de la Prévoyance sociale est d’avis que la modernisation de la société passe par la formation à tous les niveaux. « Cette formation constitue un signal fort de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la protection sociale qui nécessite tout d’abord un personnel motivé et performant.
Au lieu de mettre en place une diplomatie de développement, il prolonge la vie de l’inopérante diplomatie de représentation… Un secteur pourtant très vital du devenir national continue d’être ignoré par le grand public congolais.
Lorsqu’on compare le leader politique Ne MuandaNsemi de Congo pax à celui de Bundu dia Kongo en passant par Bundu dia Mayala, on se rend vite compte que le chef politico-religieux s’est sensiblement métamorphosé. Vis-à-vis du pouvoir, l’homme avait un franc parlé à l’époque où son parti politique portait l’appellation de Bundu dia Kongo. Il n’hésitait pas d’appeler le chat par son nom.
Membre de la Société civile de la RDC et coordonnateur du syndicat de l’administration publique, Rashid Kayombo ,soutient détenir les déclarations des filles et fils de Nord-Kivu, Sud-Kivu et Katanga en faveur de l’arbitrage international Si les partisans du Dialogue politique dans le pays sont toutes unanimes sur les différents thèmes de référence à débattre pendant ce forum, le point sur la médiation continue à les diviser.
Les ténors de la balkanisation n’ont jamais désarmé. Le déplacement vers Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, des troupes de la Monusco ne va dans le sens de ramener la paix dans cette partie du territoire national. Au contraire, comme en Yougoslavie ou au Soudan, les Nations unies sont mises à contribution pour rééditer cette thérapie d’éclatement en RDC. Le regain de l’insécurité dans la ville de Goma participe de la mise en œuvre d’un plan de démantèlement de la RDC. Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, vit dans la peur.
Le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (Copirep) a organé hier mardi7juilletà l’hôtel Beatrice, un atelier de sélection des options à adopter dans le cadre de la mise en œuvre du plan de restructuration de la Régie de distribution d’eau de la RDC (REGIDESO). C’est la dernière ligne avant la phase opérationnelle. Depuis 2006, la REGIDESO est sous la cure d’un plan de redressement de son équilibre financier.
Fin juin, Joseph Kabila a précisé l’ordre du jour du nouveau dialogue qu’il préconise pour décrisper le climat politique en RDC. Pas suffisant pour convaincre Vital Kamerhe, président de l’union pour la nation congolaise (UNC), parti de l’opposition. Cet éventuel forum de plus - après les « concertations nationales » de 2013 - doit être « mené sans ingérence étrangère, avec un nombre limité de participants et pour une durée relativement courte », a précisé fin juin Kabila dans son message à la nation, à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’indépendance du pays.