Politique

L’opposition politique congolaise, réunie depuis vendredi 13 février en semi-conclave, analyse le calendrier électoral, publié la veille par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les échanges tournent notamment autour des dates des différentes échéances électorales et des contraintes qui peuvent entraver la mise en application de ce calendrier. Au regard de l’abondance de la matière, le débat a été suspendu et la position finale des membres de l’opposition est donc attendue ce samedi 14 février. Juste après l’annonce de toutes les étapes du calendrier électoral, le rap
(Afrikarabia) La Commission électorale (CENI) a annoncé la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives le 27 novembre 2016. Un calendrier délivré « sous contrainte des bailleurs de fonds et des Etats-unis » pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui le juge « irréalisable ». C’est dans un climat politique très tendu que la Commission électorale congolaise (CENI) a rendu publique aujourd’hui son « calendrier électorale global » (1) pour 2015 et 2016. En moins de deux ans, la République démocratique du Congo (RDC) doit être en mesure d’organiser sept scrutins électoraux.
La CENI-Commission électorale nationale indépendante a publié le calendrier électoral global, hier jeudi 12 février, à son siège. Malumalu et son équipe ont fixé la présidentielle au 25 novembre 2016. Quant aux élections urbaines, municipales et locales, elles auront lieu, le 23 octobre de l’année en cours. Et, devront être couplées aux provinciales. Une fois publié, le calendrier de Malumalu a suscité des réactions dans la classe politique surtout dans les rangs de l’opposition qui évoquent d’ores et déjà un «Glissement» avec celui-ci.
Le chef de l’État congolais, Joseph Kabila a promulgué jeudi 12 février la nouvelle loi électorale. Adoptée en janvier dernier au Parlement, cette loi avait suscité une vive polémique dans la classe politique.
Député élu du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), François Nzekuye appelle les communautés de sa circonscription électorale à vivre dans la paix. Il a lancé cet appel, mercredi 11 février, une semaine après de vives tensions survenues entre communautés Nandé et hutu à Kiwanja. François Nzekuye a également appelé ses électeurs à bannir «l’ethnicisme » qui, selon lui, a toujours freiné le développement du territoire de Rutshuru.
C’est chose faite depuis hier : la Loi Electorale a enfin été promulguée par le chef de l’Etat dans la forme adoptée par le Parlement. Le projet de loi électorale, faut-il le rappeler, tel que présenté vers la première quinzaine du mois de janvier dernier par le professeur Evariste Boschab, Vice-Premier Ministre en charge des Affaires Intérieures et Sécurité à l’Assemblée Nationale, avait provoqué un véritable tsunami tant dans le microcosme politique congolais que dans l’opinion nationale qui se traduisit par quatre journées les plus chaudeseté internationale.
Incarcéré depuis le 20 janvier 2015 à la prison de Centrale de Makala, le président national de la SCODE (Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement) et initiateur de la Solidarité Katangaise, le bâtonnier Jean-Claude Muyambo, n’a pas encore recouvré sa liberté. A entendre ses avocats, son dossier est en cours d’examen au niveau de la justice sans plaignant. Pendant ce temps, plusieurs langues se délient pour exiger sa libération sans condition. La dernière en date vient de sa formation politique, la Solidarité Congolaise pour la Démocratie et le Développement (SCODE).
Le nouveau Président de la République Démocratique du Congo, à choisir à partir des urnes le 27 novembre 2016, prêtera serment le 20 décembre 2016. C’est ce qui ressort du calendrier électoral global rendu public hier jeudi 12 février 2015, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au cours d’une cérémonie organisée à son siège, dans la commune de la Gombe, sous la présidence de son Vice-président, André Mpungwe, en lieu et place de son numéro un, l’abbé Apollinaire Malumalu, empêché.
Quid de la crise de légitimité ? Les politiciens congolais qui se disent opposants ont tort de renoncer à batailler avec constance et persévérance pour le triomphe de la vérité des urnes, et arriver ainsi à résoudre la sempiternelle crise de légitimité. Ils se montrent désormais préoccupés seulement des élections de 2016, auxquelles ils pressentent la victoire déjà à leur portée. Ils en sont sûrs d’autant plus que Joseph Kabila, constitutionnellement disqualifié pour briguer un troisième mandat, sera alors hors-concours.
Quant aux cadres de la Scode, ils en appellent à l’indépendance totale de l’appareil judiciaire vis-à-vis du pouvoir exécutif Dans un communiqué de presse du 11 février 2015 et signé par son président national Crispin Lwambwa Milambu, la Solidarité katangaise exige la libération immédiate du président national de la Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode) et initiateur de la Solidarité katangaise, le bâtonnier Jean-Claude Muyambo Kyassa, de Cyrille Doée Mumpapa, SG de la Scode, et d’Augustin Mulongoy, cadre de la Scode, les deux derniers arrêtés et détenus à l’Anr