Santé

L'Union Africaine s'engage à prêter mains fortes aux actions du gouvernement congolais, à travers le ministère de la santé publique et l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), pour juguler la maladie à virus Ebola qui sévit dans la partie Est du pays.  C'est ce qui justifie la présence à Kinshasa pour une mission officielle, d'une délégation d'AFRICA CDC, organe technique de l'UA chargée de la prévention et la lutte contre les maladies. 

Le vaccin Johnson & Johnson, a été administré pour la première fois ce jeudi 14 novembre 2019, à la population de Goma dans deux aires de santé (Kahembe et Majengo), de la zone de santé de Karisimbi. Pour le professeur Steve Ahuka, coordonnateur général de la riposte, ce vaccin vient "compléter le premier vaccin qui a été utilisé depuis le début de l'épidémie afin de servir à la prévention dans les zones qui ne sont pas encore touchées".

Environ 22.000 doses du vaccin Johnson & Johnson sont déjà dans la ville de Goma au Nord-Kivu pour contribuer à la prévention contre la maladie à virus Ebola.

La ville de Butembo dans la province du Nord-Kivu, n'a aucun cas positif de la maladie à virus Ebola dans les centres de traitement qu'elle héberge. Une première depuis l'apparition de l'épidémie dans cette ville commerciale il y a environ 13 mois. Selon les informations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), confirmées par le comité national multi sectoriel de riposte, le dernier patient de Butembo est sorti du CTE le 08 novembre dernier.

Le comité national multisectoriel de la riposte à la maladie à virus Ebola, a dans son rapport épidémiologique quotidien, indiqué que 7 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés mardi 05 novembre 2019 au Nord-Kivu et en Ituri. Parmi ces 7 nouveaux patients, 6 ont été testés en province du Nord-Kivu dont 3 à Beni et 3 autres à Mabalako. Un autre cas dans la province de l'Ituri à Mandima. Par ailleurs, 4 nouvelles personnes guéries ont quitté les Centres de Traitement à Beni, Butembo (Nord-Kivu) et à Mambasa (Ituri), le même jour.

Depuis le début de l'épidémie de choléra au mois d'août dernier dans la province du Kasaï-Oriental, 920 cas ont été déjà enregistrés dont 53 décès. Ces statistiques ont été données le lundi 04 novembre dernier à Mbuji-Mayi au cours du conseil des ministres provinciaux.

Le vice-ministre congolais de la santé Albert Mpeti a lancé ce mercredi 30 octobre 2019 à Kinshasa l'introduction d'un vaccin contre la diarrhée à rotavirus dans le calendrier vaccinal pour protéger les enfants de moins de 5 ans en République Démocratique du Congo. Selon lui, l'introduction du vaccin entre dans le cadre de la consolidation de la vision du chef de l'État Félix Tshisekedi "qui fait de la santé une de ses priorités".

Plus de 850.000 enfants dont l'âge varie de 6 à 59 mois seront vaccinés contre la rougeole dans la province du Kasaï. C'est le chef de division provinciale de la santé, Urbain Mekanda, qui a donné ces statistiques mardi 29 octobre 2019 lors du lancement de la campagne de vaccination contre la rougeole au Kasaï. Cette campagne concerne plus de 7 zones de santé du Kasaï entre autres, Kalonda-Ouest, Ditekemena, Kamuesha, Mutena, Ndjoko-Punda, Banga Lubaka, Tshikapa et Mikope, sans tenir compte de statut vaccinal antérieur de chaque enfant.

C'est le mardi 29 octobre dernier qu'a débuté la campagne de vaccination contre la rougeole dans la zone rurale de Lusambo dans la province du Sankuru. Cette activité qui est organisée par le Programme Élargi de Vaccination (PEV) a été présidée par le maire de ville de Lusambo, Kapinga Betu qui a appelé les parents à envoyer leurs enfants sans condition dans les coins fixés pour les faire vacciner. Cette campagne est lancée sous le slogan : "Vacciner c'est animer, vacciner c'est protéger car la rougeole tue et elle dangereuse>>".

Au total 7 nouveaux cas de choléra ont été enregistrés depuis le début du mois d'octobre 2019 à l'Hôpital Général de Référence (HGR) de Ngandanjika dans la province de Lomami. Ces statistiques ont été révélées à la presse ce mercredi 30 octobre 2019 par Prosper Kapepula, chargé des surveillances épidémiologiques dans cette formation sanitaire.