Dans une communication datée du 15 juin 2019 et parvenue à la Rédaction de 7SUR7.CD, le député national Charles Nawej du Front Commun pour le Congo, "FCC", accusé d'outrage au chef de l'État, regrette ses propos et demande pardon au président de la République et à la Nation.
"Je viens par la présente manifester mes plus profonds regrets et solliciter le pardon de Son Excellence Monsieur le Président de la Republique et de tout le peuple congolais suite au grave malentendu des propos tenus au sein de l'Assemblée Nationale. Rien, ni personne ne peut justifier une atteinte à la plus haute instance de notre pays, c'est pourquoi, je regrette sincèrement être à l'origine de cette entame dans notre cohésion nationale, et réitère la demande de pardon de notre Nation", a écrit Charles Nawej.
Le député Nawej précise en outre qu'il n'a jamais été dans le passé, ni aujourd'hui et certainement pas demain un acteur de sa déstabilisation et de la rupture de la paix.
"C'est pourquoi, je ne voudrais pas que des personnes utilisent ma faute pour assoir des agendas incompatibles à ma démarche et à celle de ceux qui me sont proches. En renouvelant mon serment d'engagement patriotique et mes hommages les plus déférents au chef de l'Etat, je ne peux qu'implorer son pardon et solliciter la clémence du peuple", conclut Charles Nawej
Pour rappel, lors du débat organisé le 7 juin dernier à l'assemblée sur les ordonnances du chef de l'État portant nominations de mandataires publics à la Gecamines et la SNCC, Charles Nawej avait déclaré que "le chef de l'État a signé inconsciemment".
Des propos qui ont, par la suite, provoqué des vives tensions, ainsi que des mouvements de protestation des combattants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social.
Jephté Kitsita