Le président de l'assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, a, dans son adresse lors de l'ouverture de la séance plénière de ce lundi 29 mars 2021, placé un mot sur la formation du gouvernement de l'Union sacrée de la Nation, qui se fait toujours attendre.
Pour Christophe Mboso, il faut éviter que la mise en place du gouvernement soit à la base des dissensions au sein de la nouvelle majorité, celle de l'Union sacrée de la Nation initiée par le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Il s'observe qu'une certaine opinion est gagnée par l'impatience, s'agissant de la formation du gouvernement, le tout premier de l'Union sacrée de la Nation. La mise en place d’un nouveau Gouvernement de la République est, certes, une nécessité, mais ne devrait pas nous faire perdre de vue que, le faisant, ce dernier ne soit à l’origine des dissensions au sein de la nouvelle majorité", a déclaré Christophe Mboso N'kodia.
Dans la foulée, le président de l'assemblée nationale a indiqué que cet exécutif national est appelé à répondre aux équilibres ainsi qu’aux exigences constitutionnelles de représentativité nationale et du genre.
"Ce qui nous éviterait d’assister encore une fois, comme par le passé, aux réactions revendicatives des ressortissants de certaines provinces ou de certaines catégories sociales", a-t-il renchéri.
Pour Christophe Mboso, le gouvernement de l’Union sacrée de la Nation demande dans sa composition des vertébrés.
"Ce n’est donc ni un problème de classe politique, encore mois de manque compétences", conclut le président de la chambre basse du Parlement.
Pour rappel, le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a révélé dimanche dernier que la sortie du gouvernement traîne à cause de l'absence des femmes sur les listes déposées par les partis et regroupements politiques.
Jephté Kitsita