Devant le conseil de sécurité, Bintou Keita affirme que la RDC a déjà les yeux tournés vers les élections de 2023

Mercredi 31 mars 2021 - 08:46
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Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo, a, lors de sa toute première intervention devant le Conseil de sécurité le mardi 30 mars 2021, démontré l'engagement du gouvernement congolais pour la réussite des élections en 2023.

D'après la cheffe de la Monusco, le pays a déjà les yeux tournés vers les élections de 2023.

« Le pays a déjà les yeux tournés vers les élections de 2023. Le processus électoral de 2023 représente une nouvelle étape critique dans le processus de transition démocratique, de consolidation institutionnelle et de stabilisation du pays. Après la passation pacifique du pouvoir entre le président Kabila et le président Tshisekedi en 2019, et le remaniement de la coalition au pouvoir au cours de trois derniers mois, cette échéance informe déjà le positionnement politique, les propositions des réformes à l'agenda de la rentrée parlementaire et le débat public », a déclaré Bintou Keita.

Elle a, en outre, indiqué au conseil de sécurité que les élections de 2023 constituent l'une des priorités du prochain gouvernement.

« Conformément à la volonté du président Tshisekedi, le premier ministre désigné Monsieur Jean-Michel Sama Lukonde m'a également indiqué que la préparation des élections de 2023 constitue l'une des priorités du gouvernement à venir. Les 33 prochains mois avant cette échéance électorale se présentent ainsi devant nous comme une route que nous devons emprunter ensemble avec le gouvernement et la population congolaise, en redoublant l'énergie et l'efficacité, de franchir les étapes et relever les défis qui se présenteront devant nous, enfin de poursuivre la consolidation de la démocratie du pays et de ses institutions, et d'avancer vers la stabilisation de l'Est et les réformes nécessaires à cet effet », a-t-elle ajouté.

Il sied de préciser par ailleurs que les questions liées aux réformes électorales sont prioritaires durant la session ordinaire de mars ouverte depuis le 15 du mois en cours au Parlement de la République démocratique du Congo. 

Roberto Tshahe