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C'est ce vendredi 2 juin 2023 que la Haute Cour militaire doit, en principe, se prononcer sur la demande de liberté provisoire introduite par le député national Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu, le commissaire principal Robert Mushamalirwa.
La Cour va aussi éventuellement à cette audience poursuivre l'instruction sur l'arme à feu que portait Édouard Mwangachuchu. Pour le ministère public, cette arme n'était pas d'auto-défense comme le dit l'élu du Nord-Kivu. Elle est une arme de guerre dont l'autorisation de port ne peut être accordée que par le président de la République, a-t-il martelé.
Soulignons que le député national Édouard Mwangachuchu n'a pas pu présenter aux juges à cette audience le permis d'autorisation du port de l'arme qu'il détenait. Il n'a brandit que l'autorisation d'enregistrement, qui est une étape secondaire à l'autorisation de port, qu'il détiendrait de Richard Muyej, alors ministre de l'Intérieur, donc autorité compétente.
ODN