Lors d'un point de presse virtuel, le lundi 16 septembre, avec des journalistes d'Afrique, centré sur le soutien du gouvernement américain à la riposte mondiale contre le Mpox, le coordonnateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et haut responsable de la sécurité et de la diplomatie sanitaire mondiale, John Nkengasong, a rassuré les Congolais que les vaccins offerts ne seront pas utilisés uniquement en RDC, mais partout dans le monde.
Il a affirmé qu'il n'y avait pas de limitations en termes de géographie et qu'avec l'Organisation mondiale de la santé, les États-Unis feront tout leur possible pour contrer ce virus.
« 50 000 doses de vaccins ont déjà été livrées en RDC, et vous avez vu vendredi dernier que ce vaccin était très qualifié par l'OMS. Nous apportons également un soutien financier pour ces vaccins aux côtés de l'Union européenne, dont plus de 250 000 doses ont déjà été livrées en RDC. Notre collaboration est essentielle pour lutter contre cette maladie », a-t-il déclaré.
Selon John N. Nkengasong, il est primordial d'avoir une approche intégrée qui comprend la surveillance.
« L'USAID a mobilisé 35 000 $ supplémentaires pour essayer de contrôler cette épidémie en collaboration avec certains partenaires. Nous devons nous concentrer sur le renforcement des systèmes à mettre en place pour garantir que les vaccins que nous déployons puissent être administrés. Il est nécessaire d'avoir une approche intégrée qui comprend la surveillance. J'aimerais souligner qu'il ne s'agit pas d'une maladie respiratoire, et qu'il n'est pas nécessaire de vacciner l'ensemble de la population comme cela a été fait pour la COVID », a-t-il ajouté.
D’après lui, les États-Unis n'ont pas l'intention de mettre en place des restrictions pour les personnes venant d'Afrique vers un autre continent. Il s'agit d'une rumeur, qu'ils n'envisagent pas de mettre en pratique, a-t-il souligné.
La République démocratique du Congo compte au total plus de 265 000 doses de vaccins, avec près de 22 000 cas de contamination et 716 décès liés au Mpox enregistrés depuis le mois de janvier, selon les derniers chiffres de l'Institut de santé publique congolais chargé d'organiser la riposte contre l'épidémie.
Linda Lusonso