La coalition politique Lamuka a déclaré dimanche prendre acte de la signature, à Doha au Qatar, de la déclaration de principes entre les représentants du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et ceux de l'Alliance Fleuve Congo/ Mouvement du 23 mars (AFC/M23), sous l’égide de l'État du Qatar.
Pour cette plateforme politique, cette déclaration constitue une étape « importante » en prélude à la conclusion d'un accord de paix global attendu dans les prochains jours.
Par ailleurs, elle a rappelé que pour garantir une paix durable et véritablement inclusive, certains éléments fondamentaux doivent impérativement être intégrés à l'accord final.
« La mise en œuvre intégrale de la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, en particulier ses points 2 et 4 : " Décide que le M23 doit immédiatement cesser les hostilités, se retirer de Goma, de Bukavu et de toutes les zones contrôlées, y compris les routes terrestres et lacustres, et démanteler dans leur intégralité les administrations parallèles illégitimes mises en place sur le territoire de la République démocratique du Congo, et que ce retrait ne doit pas être entravé. Demande à la Force de défense rwandaise de se retirer immédiatement du territoire de la République démocratique du Congo, sans conditions préalables. L'exigence de justice pour tous les crimes commis à l'Est de la RDC, afin de garantir la vérité, la réparation et la réconciliation », lit-on dans ce communiqué signé par Jean-Félix Senga, 1ᵉʳ vice-président de Lamuka.
Enfin, Lamuka a réaffirmé son soutien à l’organisation d’un dialogue national « inclusif », réunissant toutes les parties prenantes congolaises, sous la médiation conjointe de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l'Église du Christ au Congo (ECC), avec la facilitation de l’Union africaine.
Raphaël Kwazi