Du 1er janvier au 15 Septembre, la Section Protection de l’Enfant de la MONUSCO a séparé 1.411 enfants (1.339 garçons et 72 filles) de groupes armés au Katanga, au Nord et au Sud-Kivu, mais aussi en Province Orientale. Au total, 685 enfants ont été séparés des FDLR. D’autres étaient associés aux Maï Maï Rahiya Mutomboki (179), Maï Maï Nyatura (140), au FRPI (80), au NDC Cheka (46), Maï Maï Yakutumba (35), à l’APCLS (33) et 213 enfants ont été séparés des autres groupes armés. Cela, grâce aux opérations militaires qui visaient à éliminer les groupes armés dans cette partie du territoire national.
Ces opérations ont récolté un grand succès. Par rapport à la même période de référence en 2014. Cela représente une augmentation dans la documentation des enfants séparés de groupes armés de 63%.
Les acteurs de la protection des enfants exhortent à nouveau les groupes armés à libérer les enfants et à les confier à la MONUSCO, afin qu’ils reprennent une vie normale, en retournant à l’école ou en apprenant un métier.
Par ailleurs, la Section Protection de l’Enfant salue la reddition à la MONUSCO d’un ancien commandant Rahiya Mutomboki le 4 septembre dernier. Elle encourage pour ce faire, le gouvernement à poursuivre en justice les auteurs de recrutement d’enfants et d’autres violations des droits de l’enfant graves telles que le viol et les violences sexuelles, les enlèvements et les attaques contre les écoles et les hôpitaux.
En 2015, la Section Protection de l’Enfant de la MONUSCO a documenté le meurtre de 48 enfants (36 garçons et 12 filles) et la mutilation de 44 enfants, dont 11 filles, à cause de la violence liée aux conflits.
Au cours de la même période, 24 incidents ont un impact négatif sur la santé et l’éducation des enfants. 18 écoles et six centres de santé ont été attaqués ou utilisés à des fins militaires. Mathy MUSAU