Comme prévu par le ministère de l‘Enseignement primaire, secondaire et professionnel, la rentrée scolaire a été observée hier lundi 8 septembre dans la plupart des écoles primaires, secondaires et techniques, à l’exception de celles empêchées par des motifs justifiés comme dans le district de Boende aux prises avec le virus Ebola. Mêmement encore dans certaines écoles au Kivu qui ont connu les affres de la guerre et non encore réhabilitées.
Fini donc les vacances scolaires. A présent, les projecteurs d’actualité sont braqués vers la grande bâtisse qui abrite le siège du parlement. C’est la rentrée parlementaire annoncée pour le lundi 15 septembre prochain.
Pour les parlementaires et le peuple congolais, la session ordinaire du mois de septembre qui est avant tout budgétaire pourrait être très animé au regard de grands enjeux de l’heure. Depuis un certain temps en effet, l’on assiste à une guerre médiatique autour d’un sujet qui éloigne davantage la majorité au pouvoir et l’opposition. L’opportunité de réviser ou pas la Constitution.
Les défenseurs cette thèse étant majoritaire au parlement, (Assemblée nationale et Séant), nul doute que ce point sera inscrit à l’ordre du jour. Pour le commun des mortels, ce point ne revêt aucune importance dans la mesure où il vise avant tout le déverrouillage de l’article 220 de la Constitution qui limite à deux mandats, le mandat présidentiel.
Cette question ne constitue nullement une priorité pour le peuple congolais plutôt préoccupé aux conditions Sociales de la vie; aux yeux d’une frange de la population et même de la prochaine session budgétaire.
On peut citer entre autres les questions liées à la vie des fonctionnaires de l’Etat, des enseignants, de la jeunesse, plus particulièrement des étudiants, des éléments des forces armée, de l’insalubrité de la plupart des quartiers de la Capitale, de l’insécurité publique etc.
Toutes ces questions pour être résolues, ont besoin d’être budgétisées. Ce sont des questions prioritaires en rapport avec la vie publique.
Dans des pays dits civilisés, on a vu des Chefs d’Etat mondialement appréciés terminer leurs mandats en dépit des performances réalisées tous azimuts.
Pour le cas de la RDC, s’il arrivait que le Président Kabila plie bagages, cela ne sera pas synonyme de mort politique. La Constitution a prévu le statut de sénateur à vie pour les anciens présidents de la RDC.
G.O.