Culture

« La République démocratique du Congo est un grand pays du théâtre », a reconnu d’une part, Valentin Mitendo en sa qualité de Président du Centre congolais de l’Institut international du théâtre. Et d’autre part, André Yoka, Directeur général de l’INA a évoqué la tradition du théâtre en RD Congo, sa pratique, la formation des acteurs en arts de la représentation et l’absence d’infrastructures appropriées.

Le cinéma congolais doit renaître de ses cendres. Cette reconnaissance implique la mise sur pied d’un fonds conséquent pour sa relance. A ce jour, lorsqu’on parle des images de la RD Congo, celles-ci se résument sous forme de stéréotypes axés sur les violences, la misère, la guerre, quartier obscur, enfants de la rue. Maître Mwambayi Kalengay, enseignant d’art dramatique à l’Institut national des Arts, INA, réfléchit sur plusieurs perspectives pour la promotion de l’industrie culturelle congolaise. Entre autres, il plaide pour la renaissance du cinéma congolais.

Depuis le début de cette année l’orchestre Empire Acoustique de Lofombo Godessy a pris la résolution de se produire continuellement à travers la ville de Kinshasa. Cela, après trois sorties à Boma au Bas Fleuve dans la province du Bas Congo.

En ces temps où l’on nous laisse entendre que le monde serait devenu un village planétaire, il est bon de souligner que la rencontre entre tradition et modernité offre parfois un spectacle désolant. A ce sujet, le beau livre que vient de publier Ndèye Fatou Kane, « Le malheur de vivre », nous amène au cœur du choc des cultures. Jeune, belle, séduisante et fille unique du couple de commerçants Amadou et Mariam Bâ, à 20 ans Sakina Bâ, qui poursuit des études supérieures en gestion à Paris, a un bel avenir.

La mémoire des anciens hommes et femmes de théâtre de Lubumbashi ont été honorés par la Coordination provinciale du Katanga de la Fédération Nationale de Théâtre (Fénath) à l’occasion de la journée mondiale de théâtre. La coordination provinciale du Katanga de la Fédération Nationale de Théâtre (Fénath) a, à l’occasion de la journée mondiale de théâtre commémorée chaque 27 mars, honoré la mémoire des anciens hommes et femmes de théâtre de Lubumbashi par le dépôt, vendredi, des gerbes de fleurs sur leurs tombes ou cimetières de Sapin II de Lubumbashi.

Des lectures-spectacles et de quelques extraits de pièces typiquement congolais ont été présentés à l’INA tandis qu’à N’djili, les Intrigants ont organisé une journée ‘’Portes-ouverte’’, des visites guidées des élèves ainsi que la présentation des extraits de leurs pièces à l’occasion de la 53è Journée mondiale du Théâtre. L’Institut National des Arts (INA) et la Compagnie ‘’Théâtre des Intrigants’’ ont célébré la 53è Journée mondiale du Théâtre à travers une diversité d’activités culturelles.

Faisant salle comble, la salle Brel du Centre Wallonie Bruxelles a accueilli durant deux jours, vendredi 27 et samedi 28 mars 2015, un public chaleureux venu assister à un aperçu des spectacles qui seront présentés à la 3ème édition du Festival international d’humour de Kinshasa, dit «Toseka». Se sont succédés sur les planches, sous le coaching du Belge Kody Kim, des talentueux jeunes humoristes kinois tels qu’Emmanu Tara, Félix Kisbaka, César Mansueki, Abelle Bowala, Papy Musiya et Ronsia Kukielukila.

Le film "L'Homme qui répare les femmes - La colère d'Hippocrate", consacré par le réalisateur belge Thierry Michel et la journaliste Colette Braeckman au gynécologue congolais Denis Mukwege, a obtenu samedi soir, avant même sa sortie officielle, deux nouveaux prix lors du festival international du film documentaire Millenium de Bruxelles, a-t-on appris auprès des promoteurs de ce long métrage déjà remarqué aux Pays-Bas. Cet film a été récompensé à la fois par l'Objectif de Bronze, attribué au meilleur message en faveur des Droits de l'Homme, et par le prix du public.

Les observateurs musicaux sont en train de vivre ce que l’on appelle déjà le «Feuilleton Socoda», ressemblant à un «jeu de ping-pong» entre deux groupes opposés. C’est donc une réponse du berger à la bergère. Dans un communiqué lu à suite d’une réunion extraordinaire dont les images ont été diffusées sur certaines antennes, il est fait état de la suspension, après débat et délibération des administrateurs Kiamuangana Mateta Verkys, Nyoka Longo, Jacques Mondonga et de Blaise Bula.

Patron du groupe Viva la Musica, Jules Shungu Wembadio dit « Papa Wemba », chanteur, auteur compositeur, interprète et mannequin dévoile une autre facette, celle du peintre. En effet, depuis le 26 mardi dernier «Bakala Dia Kuba 100 % Star» expose ses toiles en peinture au Centre Wallonie Bruxelles. Des tableaux bien inspirés résultats de plus d’une vingtaine d’années de travail portant sa signature, et dont les prix d’acquisition ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Vedettariat oblige.