Politique

Joseph Bangakya, personnalité politique de premier plan en RDC, a battu le pavé le lundi 19 septembre pour exiger la convocation de la présidentielle dans le délai constitutionnel suivant le mot d'ordre du Rassemblement, plus grande plateforme de l'Opposition. L'ancien Directeur de cabinet au ministère du Plan a été surpris par la violence de la répression dont lui et ses collègues de l'Opposition ainsi que la foule nombreuse de manifestants ont été victimes de la part de la police.
La France regrette que la République démocratique du Congo n’ait pas convoqué le corps électoral en vue de l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. La France appelle les autorités congolaises à accélérer la préparation transparente de l’élection présidentielle et ainsi permettre à la vie institutionnelle de reprendre un cours régulier. Il est nécessaire que le calendrier soit connu au plus vite et que le report de l’élection soit aussi court que possible.
Le Parti au Service du Peuple (PSN) avec à sa tête Rudy Mandio son président a fait un sit-in le lundi 19 septembre devant l'ambassade de la RDC à Johannesburg en Afrique du Sud. Membre du Rassemblement, plus grande plateforme de l'Opposition, le PSN a observé le mot d'ordre du président du Conseil de sages de ce regroupement, Étienne Tshisekedi, qui avait appelé à donner un préavis au président Kabila à 3 mois de la fin de son dernier mandat.
  Le ministre de la Communication et média, Lambert Mende Omalanga, a réagi le lundi 19 septembre aux violences qui ont émaillé la marche censée être pacifique de l'Opposition. C'était au micro de Christian Lusakweno, patron de la radio Top Congo FM. "Les opposants avaient un schéma de guerre civile qu'ils voulaient répandre dans la grande agglomération avec des destructions, actes de vandalisme et meurtres des agents de l'ordre.
  Les manifestants n'ont pas épargné le siège de l'interfédéral du PPRD situé sur le Boulevard Sendwe. Il a été incendié le 19 septembre. Pour les opposants, le siège du parti présidentiel est le symbole de la tyrannie. Pour certains manifestants, l'acte a été posé pour répondre aux « provocations» de la police.
Situé à la 5è Rue Limete, le siège de la CNC, parti de Pius Mwabilu a été incendié le 19 septembre par les manifestants. Aucune vie humaine déplorée mais des dégâts matériels importants. Le député national Pius Mwabilu est un cadre de la Majorité présidentielle connu pour ses invectives contre Étienne Tshisekedi le leader de l'Opposition.
  Le monument de Patrice Emery Lumumba a été profané. Triste vraiment triste si on doit toucher même aux symboles des personnalités mythiques comme Patrice Emery Lumumba. Mais pourtant, la réalité est celle là. Des jeunes gens se sont permis pour manifester leur colère et indignation d'écrire sur le monument du héros national à l'échangeur Limite " Kabila dégagés". L'acte est condamnable, déplore un manifestant qui assure cependant qu'il est difficile de contrôler la foule. Lumumba doit se réveiller et dire à Kabila qu'il quitte le pouvoir, crie inconsciemment un jeune 16 ans révolus.
  Le leader de Conade est très indigné. Moise Moni Della dénonce l'attaque de son siège par les éléments de la garde républicaine. L'opposant est très remonté. Membre actif du Rassemblement et de l'Alternance pour la République, Moni Della avait réellement mobilisé. Il déplore que le pouvoir utilise des moyens non démocratiques pour chercher à faire taire l'opposition. Le leader de Conade persite et signe. le 19 decembre, Kabila doit partir. Personne ne va céder aux actes d'intimidation, tranche Moni Della. Pour lui, le préavis est lancé et les jours de Kabila sont comptés.
On ne sait pas encore dans quelles circonstances le président de l'Ecidé a été blessé le lundi 19 septembre. Est-il qu'il a une tuméfaction à la tête. Il a été conduit à l'hôpital pour des soins appropriés.

1xBet 26 Septembre 2025