Politique

Alors que les députés étaient en train de discuter sur l’ordre du jour de la plénière de ce jeudi 20 avril 2023, le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso, en a profité pour condamner l’agitation remarquée ces derniers temps chez ceux qui s’opposent à la proposition de loi « Tshiani ». Pour Christophe Mboso, les personnes qui s’opposent à cette proposition de loi sont agitées parce qu’elles ignorent la procédure parlementaire que doit suivre tout texte à l’assemblée nationale.

Au cours d'une rencontre organisée le mercredi 19 avril dernier à Kinshasa, des mouvements associatifs de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), ont exprimé le désir de faire émerger une nouvelle classe politique en République démocratique du Congo, composée majoritairement des jeunes qui sont animés d'un patriotisme. 

À travers un communiqué de presse du mercredi 19 avril 2023, le ministère des hydrocarbures a confirmé les dates butoirs de dépôt candidatures relatives à l'appel d'offres sur les 3 blocs pétroliers du Bassin Côtier, ainsi que celles d'ouverture des plis de ce dernier. Comme l'indique ledit communiqué, les dates de fin de réception des candidatures et d'ouverture de plis se présentent comme suit :  • BLOC NGANZI - Date limite de dépôt : le vendredi 21 avril 2023 ; - Ouverture des plis : le lundi 24 avril 2023. • BLOC YEMA II

Le parti Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple (ADCP) de Corneille Nangaa dispose désormais d'un bureau fédéral à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Au cours d'une interview accordée à la presse au terme de la cérémonie d'implantation de ce bureau fédéral, le dimanche 16 avril 2023, l'ancien patron de la CENI a réagi à une question sur la  proposition de loi dite Tshiani qui limite l'accès à certaines fonctions en RDC, en l'occurrence celle du président de la République, aux congolais de "père et de mère".  

Le président Paul Kagame vient de plaider coupable dans le conflit qui oppose depuis bientôt trois décennies le Rwanda à la RDC lors de la conférence de presse conjointe tenue récemment à Cotonou avec son homologue béninois Patrice Talon au cours de laquelle il a déclaré que le M23 n’est pas au fond un problème, mais plutôt celui des terres ayant appartenu en son temps à son pays et qui ont été annexées au Congo.

Dans une déclaration faite le 19 avril 2023 et parvenue ce jeudi à la Rédaction de 7SUR7.CD, le député national Delly Sesanga condamne et réfute les propos du président rwandais Paul Kagame sur les causes du conflit à l'Est, dont, estime-t-il, la portéene vise qu'à justifier l'instrumentalisation, par son régime, du M23 comme une expression des revendications de ce qu'il qualifie de "fait historique" et à légitimer une entreprise politique de balkanisation de la RD Congo. 

La plate-forme de l'opposition LAMUKA aile Muzito s'est dit indignée par les propos tenus par le président rwandais, Paul Kagame qui a, lors d'une récente visite officielle au Bénin, estimé que des terres rwandaises ont été données à la RDC lors de la Conférence de Berlin. Pour le coordonnateur de cette plateforme de résistance, Paulin Mboma Boko, il s'agit d'une provocation rwandaise en violation notamment de l'article 4 b et i de la charte de l’Union Africaine qui consacre l'intagibilité des frontières.

Plusieurs partis et personnalités politiques se sont manifestés pour s'allier au Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba au sein de la plateforme Alliance des partis alliés au MLC (APA/ MLC). C'était au cours d'une cérémonie organisée, à cet effet, ce mardi 18 avril 2023, au siège national de cette formation politique membre de l’union sacrée.

Les réactions aux propos tenus par le président rwandais, Paul Kagame, samedi dernier, au Bénin, se multiplient en République démocratique du Congo.  La dernière en date est celle de l'ex-ministre d'État au Plan, Christian Mwando. Via Twitter, ce mardi, il affirme qu'aucun digne fils de la RD Congo ne peut tolérer cette déclaration.

Lors de la plénière du 17 avril 2023, le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, est notamment revenu sur la situation salariale des élus des élus, qui totalisent 2 mois d’arriérés. Réagissant à une préoccupation soulevée par un sénateur, Modeste Bahati a, sans aller par le dos de la cuillère, fait savoir aux sénateurs qu’ils doivent être les derniers à se plaindre au sujet d’un quelconque impaiement.