Politique

Depuis quelque temps, les violons ne s’accordent pas entre le président du CSAC (Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication) et les membres de l’assemblée plénière  de cette institution chargée de réguler les médias en République démocratique du Congo. Qu’en est-il au juste ? La question vaut son pesant d’or dans la mesure où, les deux parties ne parlent pas le même langage en ce qui concerne la suspension à titre conservatoire de ses fonctions M. l’Abbé Jean-Bosco Bahala.
Kinshasa ne s’est jamais démarqué des engagements contenus dans l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le député national élu de Kasangulu (Bas-Congo) Jean-Claude Vuemba, président du Mouvement du peuple congolais pour la République (MPCR, opposition) et vice-président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, a confirmé jeudi « la marche, le 27 septembre 2014 à Kinshasa, des Forces politiques et sociales pour l’unité d’action de l’opposition axée sur + Non à la revisitation constitutionnelle+ ».
Quel que soit le bout par lequel on considère la question, l‟impression qui se dégage est que quelque chose ne tourne pas rond. Le pays ressemble de plus en plus à un train qui a quitté la gare mais qui ignore l‟état dans lequel il va atteindre sa prochaine station. Lancé à toute vitesse, il ne sait plus comment aborder les virages, les descentes et les passages à niveau, à cause de ses freins qui ne cessent de lui faire des infidélités. Au départ, les choses semblaient simples.
Cela semble peut-être ne pas surprendre, surtout pour les esprits avertis et tous ceux qui suivent de près la politique nationale.
Les animateurs de la Société civile du Nord-Kivu ont dévoilé, hier jeudi 18 septembre 2014 dans un communiqué de presse, que les corps deux officiers de renseignements des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été retrouvés après plusieurs jours de disparition.
Suite à la suspension de l’abbé Jean-Bosco Bahala Le CSAC confirme sa décision de suspendre de ses fonctions son président, l’abbé Jean-Bosco Bahala Okwibale. Cela à titre conservatoire.
A en croire nos sources, le chef de l’Etat et l’autorité morale de l’Opposition républicaine auraient échangé sur le Gouvernement de cohésion nationale. Après le discours jugé incendiaire du président du Sénat sur la révision constitutionnelle en RDC, personne ne s’imaginait que Léon Kengo wa Dondo pourrait rencontrer aussi rapidement le président de la République. Pourtant, à en croire des sources dignes de foi, c’est ce qui se serait passé mercredi soir. Kengo aurait effectivement échangé avec Joseph Kabila, mais pas sur son discours.