Société

Les bouchons sur les différentes artères et l’afflux de la population kinoise dans les différents arrêts, c’est l’image qu’offre le centre-ville de Kinshasa à quelques jours des festivités de fin d’année. Souvent, à moins d’une semaine de la fête de Noël, beaucoup de Kinois envahissent le centre-ville pour se procurer différents articles. Cette situation densifie le trafic routier, donnant ainsi du fil à retordre aux policiers de roulage, a constaté un reporter de Radio Okapi mercredi 17 décembre.

La société civile de l’Ituri dénonce le monnayage des visites dans les cachots et à la prison centrale de Bunia en Province Orientale. Les visiteurs sont obligés de payer aux policiers commis à la garde entre cinq et dix dollars américains pour apporter la nourriture aux détenus, a décrié mardi 16 décembre, Me Jean Bosco Lalo, le président de la société civile locale.

Au cours d’une cérémonie de présentation organisée au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa. Le député national Blaise Ditumonizi a baptisé, hier mardi 16 décembre, le livre » … Vous suivez la Radio Mondiale « , au cours de la cérémonie de présentation de cet ouvrage, organisée au Centre Wallonie Bruxelles à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.

Les jeunes de moins de 35 ans constituent actuellement plus de 65% de la population de la RDC, bien qu’il n’existe pas dans ce pays des statistiques fiables et actualisées sur les différentes couches de la population. La jeunesse constitue le fer de lance du développement de tout pays. Les nations qui dominent le monde aujourd’hui ou qui sont en train d’émerger sont celles qui ont investi massivement dans l’éducation et la formation des jeunes. On ne peut jamais développer un pays avec une population constituée en majorité d’analphabètes et de semi analphabètes.

Une délégation mixte SADC, CIRGL, MONUSCO et le gouvernement Congolais a effectué dimanche à Kisangani, dans la province Orientale, une mission d’ évaluation du processus de désarmement volontaire des éléments des Forces Démocratiques pour la Libération du Ruanda(FDLR), mais également des conditions de leur hébergement au Camp Général Bahuma situé à plus de 13 kilomètres de la ville de Kisangani.

Sous la signature de son chef de Bureau, Assetou Sanogo, la MONUSCO Kisangani avait émis des invitations à l’occasion de la célébration de la Journée des Nations Unies, le 24 octobre 2014-.

Après avoir pris officiellement ses fonctions le 10 décembre, le Vice-Premier ministre et Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Willy Makiashi pense déjà au développement de I ‘Institut National de Pratique Professionnelle (INPP) au niveau des provinces. Il a, à cet effet, accordé une audience le vendredi 12 décembre 2014, à la délégation de l’Agence Française pour le Développement AFD) qui compte également développer l’offre de cet institut dans le cadre de sa formation à Matadi (Bas-Congo) et à Bukavu (Sud-Kivu).

Alors que tous les regards des RD-Congolais étaient fixés sur la télévision nationale qui relayait à Kinshasa le direct du discours du Chef de l’Etat devant les députés et sénateurs réunis en Congrès au Palais du peuple, lundi 15 décembre 2014, des balles ont crépité le même jour dans la mi-journée à Kisangani, en Province Orientale, perturbant la quiétude de la population.

L’optimisme souvent affiché par les dirigeants actuels de la République Démocratique du Congo est en contradiction avec la réalité vécue par les Congolais. On en veut pour preuve, le non règlement jusqu’à ce jour du vieux conflit qui oppose la société Marsavco aux 802 ex-travailleurs congolais de cette entreprise qui réclament, depuis 13 ans, le paiement de leurs » colis » dans le cadre de la régularisation de leurs décomptes finals. Ce, malgré l’Arrêt RA 1271 rendu depuis le 05 avril 2013 par la Cour Suprême de Justice.

Jean Goubald Kalala est un musicien congolais (RDC). En RDC, les jeunes ne mangent plus à leur faim. Ils peinent à poursuivre des études. Certains ont dû les interrompre faute de moyens financiers, d'autres n'ont jamais emprunté le chemin de l'école. Bientôt, beaucoup seront contraints de survivre dans la rue. Ils deviendront vendeurs d'eau ou taxis-motards. À moins qu'ils ne rejoignent, hélas, les rangs des kuluna, ces brigands armés de machettes qui sèment la terreur dans la capitale et dépouillent les passants.