Société

À Kananga, au cœur du Kasaï-Central, une menace silencieuse gagne du terrain jour après jour. Plusieurs têtes d’érosion rongent les terres, menaçant des écoles, des centres de santé et des maisons d’habitation.  Chaque pluie creuse un peu plus ces failles béantes, plongeant les habitants déjà fragilisés par d'autres problèmes dans l’angoisse. Mais une lueur d’espoir apparaît, les autorités provinciales du Kasaï-Central et la société de génie civil Airis Africa unissent leurs forces pour tenter d’enrayer la catastrophe.

Le commandant du Service national, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, a offert 600 bancs-pupitres produits par les bâtisseurs de la nation, le vendredi 21 février 2025. 300 ont été attribués à l'Institut Bukama, dans la commune de Lingwala, et 300 autres à l'Institut Lodja, dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa. Selon le commandant du Service national, cette dotation est une réponse à la gratuité de l'enseignement primaire en RDC.

Le 20 février, le cimetière de Musigiko, situé dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, a été le lieu d'inhumation de 18 personnes ayant perdu la vie lors des affrontements survenus lors de la prise de la ville de Bukavu par les rebelles du M23. Les corps, placés dans des sacs mortuaires, ont été déposés dans une fosse commune à Bukavu. John Kashinzwe, secrétaire provincial de la Croix-Rouge au Sud-Kivu, a précisé que ces dépouilles avaient été récupérées dans divers endroits de la ville avant d'être inhumées.

Le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe a prolongé de deux semaines, le couvre-feu dans les villes de Lubumbashi et Likasi. Dans un arrêté N° 2025/0043 du 19 février 2025 et dont une copie est consultée par 7SUR7.CD ce samedi, cette mesure restera en vigueur du 20 février au 06 mars 2025, de minuit à 5h du matin. "Le couvre-feu institué par l'arrêté N° 2025/0013/Haut-Katanga du 20 janvier est prolongé de 15 jours allant du 20 février 2025 au 6 mars 2025 inclus", lit-on dans cette note.

Du 18 au 21 février 2025, 700 membres des comités locaux de sécurité, incluant bourgmestres et chefs de quartiers de 24 communes de Kinshasa, ont participé à une formation sur la gouvernance sécuritaire à la base. Une initiative du gouvernement matérialisée par le ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières visant à contribuer à l'amélioration de la sécurité de la capitale.

L'Inspection générale des finances (IGF) a renforcé les capacités de ses cadres et agents sur les notions d'éthique professionnelle, à travers un séminaire organisé par cet établissement public en collaboration avec l'Observatoire de Surveillance de la corruption et de l'Éthique Professionnelle (OSCEP). Cette session de formation de quatre jours, qui s'est clôturée le vendredi 21 février 2025, a été axée sur l'éthique et la lutte contre la corruption, dans le but de promouvoir la bonne gouvernance au sein des institutions publiques, apprend-on d'une dépêche.

Le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a appelé les médias congolais à jouer leur partition face à l'enjeu existentiel de la RDC. Il a fait cet appel au cours d'un point de presse organisé, ce vendredi 21 février 2025, à Kinshasa. Le président de cette institution d'appui à la démocratie, chargée de la régulation des médias, estime que la presse congolaise doit écrire un nouveau récit pour éviter que l'identité congolaise soit volée.

Le secrétariat général académique de la Haute École de Commerce de Kinshasa (ex-Institut supérieur de commerce), a renvoyé définitivement trois (3) étudiants pour « dépravation de mœurs et atteinte à la pudeur », à travers deux (2) communiqués rendus publics, vendredi 21 février 2025. D'après les notes, il s'agit des étudiants : Munga Bonga David ; Lemba Tsasa Splendide et Sasa Luvungu Théresia, tous de 1ère Licence/SCA de l'année académique 2024-2025.

Dans une déclaration publiée ce jeudi 20 février 2025, les coordonnateurs provinciaux et le Cadre de concertation de la société civile de la République démocratique du Congo dénoncent les actes de « trahison » et de « corruption » au sein des Forces armées de la RDC. Ces cadres de la société civile accusent certains militaires de transmettre des informations stratégiques à l'ennemi.