Lé vice ministre de la justice est arrivé le mardi 1er septembre à Mbuji-Mayi où il a procédé aussitôt après au lancement des travaux de l’atelier de renforcement des capacités en droits de l’homme à la colline sacrée Bonzola à CARITAS Mbuji-Mayi. Christophe Mboso Kodia Mpuanga a profité de sa présence dans cette ville diamantifère pour faire libérer près de 300 prisonniers.
La procédure de relaxation de ces derniers est entamée. Il a, auparavant, épluché les différents dossiers des prisonniers et fait rapport au Premier ministre, Augustin Matata Ponyo.
S’adressant aux participants de l’atelier comprenant des cadres et agents de l’administration publique de la province ainsi que des délègues de la société civile du Kasaï oriental, Christophe Mboso Kodia Mpuanga les a invités à respecter les droits de l’homme. Surtout que cette session a porté notamment sur les activités des personnes privées de liberté et sur le rôle des officiers de la police judiciaire.
Il sied d’indiquer que les organisations des droits internationaux humanitaires dénoncent régulièrement la situation des, détenus â la prison centrale de Mbuji-Mayi, qui v de mal en pis. Ils ont décrié les mesures inappropriées d’humanisme et des conditions de détention piteuse. A en croire les statistiques publiées dans leurs rapports. Cette prison compte 815 détenus civils, policiers et militaires confondus dont 37 femmes, 778 hommes et 8 mineurs. 262 sont condamnés et 553 prévenus.
Construite pour une capacité d’accueil de 200 détenus, cette maison carcérale est exposée à une épidémie de la tuberculose qui a touché la moitié des pensionnaires dont près de 23 sont décédés.
La Caritas Développement de Mbuji-Mayi est même venue dernièrement à la rescousse des détenus.
Elle a apporté à chaque prisonnier un colis des vivres, habits de seconde mains et médicaments. Toutes les paroisses Catholique de la ville de Mbuji-Mayi s’étaient mobilisées, les chrétiens ont eu de la compassion à cette catégorie des personnes.
On souhaite soit prise pour éviter la propagation de la tuberculose à travers la ville de Mbuji-Mayi avec la sortie de ces 300 détenus.
Par Patrice KABAMBA SHAMBUYI