D’après des sources locales au Nord-Kivu, ces militaires auraient violé le couvre-feu
en se rendant dans la ville de Goma
Selon la radio britannique BBC Afrique captée hier jeudi 24 septembre 2015, l’armée sud-africaine a indiqué que 50 Casques bleus de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) vont être rapatriés pour fautes disciplinaires.
En effet, ces militaires sud-africains sont de la brigade d’intervention de la Monusco venus combattre sous le drapeau des Nations Unies pour neutraliser les groupes armés actifs dans la partie Est de la RDC dont le redoutable M23.
D’après le porte-parole de l’Armée sud-africaine, le brigadier général Xolani Mabanga, une fois rentrés au pays de Nelson Mandela, ces casques bleus seront traduits devant les instances de discipline en Afrique du Sud.
Le porte-parole de l’Armée aud-africaine a fait savoir que ces soldats attendaient la conclusion de formalités administratives avant leur rapatriement. D’après la presse locale au Nord Kivu où est déployée cette unité d’élite de la Monusco, ces militaires auraient violé le couvre-feu en se rendant dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Près de 1400 soldats sud-africains participent à la brigade d’intervention de l’ONU, déployée pour pacifier l’est de la RDC sous le drapeau des Nations Unies..
A travers la Résolution 2098 adoptée à l’unanimité par les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’Onu a créé la Brigade d’intervention pour neutraliser et désarmer les groupes armés dans la partie Est de la RDC. C’était le jeudi 28 mars 2013 que la Conseil de Sécurité a adopté la résolution créant une brigade spéciale chargée de combattre les groupes armés opérant dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette force compte plus de deux mille cinq cents hommes.
La brigade spéciale d’intervention est formée de trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et d’une compagnie de reconnaissance et de forces spéciales.
La brigade d’intervention de la Monusco est composée des éléments venus des armées tanzanienne, sud-africaine et malawite.
Par Godé Kalonji Mukend