Cinquantaine révolu, l’ancien ambassadeur de la RD-Congo au près du Royaume de Belgique, Henry Mova Sakini devenu secrétaire général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) au terme d’un congrès de deux jours, a une idée du dialogue que l’autorité morale de sa famille politique veut lancer. Pour lui, le dialogue en soi n’est pas mauvais puisqu’il s’agira de se mettre d’accord sur un certain nombre de pro¬blèmes pour la bonne marche du pays. Ce «kabiliste» de première heure l’a dit hier tôt dans la matinée sur les ondes de la Radio Okapi.
L’ancien ministre de l’Information a même indiqué qu’il connaît bien l’environnement dans lequel il va évoluer et même le contexte de sa nomination. On n’est donc pas loin d’affirmer qu’il fallait un diplomate à la tête du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie au moment où Joseph Kabila est en train de tendre sa main à l’ Op p o s i t i o n pour un dialogue. Il a même reconnu le week-end dernier devant les bonzes de la Majorité présidentielle qu’il tenait à la tenue d’un dialogue avec l’Opposition radicale. Et Joseph Kabila a trouvé que la personne qui pouvait mieux faire des choses dans son camp, c’est Henry Mova Sakini. Au sein du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, des voix se sont levées au lendemain de l’élection de Mova pour affirmer que l’homme qui vient d’être promu à la tête du parti phare de la Majorité est un vertébré et stratège. Les propos dont de Tshikez Diemu, le tout premier secrétaire général du PPRD avant que Vital Kamerhe prenne les com¬mandes et amené Joseph Kabila au trône à la fin des élections de 2006. Au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, tous à l’unanimité croient que l’arrivée de Mova Saki¬ni va changer beaucoup de choses.
CHRIS WADOL