Katumbi, candidat G7 à la présidentielle : réactions de l’intéressé, de l’UDPS V. Mubake et F. Tshisekedi et de l’UNC J.B EWANGA

Vendredi 1 avril 2016 - 10:06

Comme il fallait s’y attendre, la désignation de Moïse Katumbi par le G7 comme son candidat à la présidentielle a suscité des réactions en cascade. La première est celle de l’intéressé lui-même. En séjour en Belgique, l’ancien Gouverneur du Katanga s’est fendu d’un tweet dans lequel il dit «merci au G7 ». « Leur choix m’honore » poursuit-il.  Enfin, Katumbi, sans accepter formellement cette candidature  a « souligné la nécessité  de rassembler l’Opposition autour d’un candidat commun ». Katumbi dit réservé sa réponse dès son retour au pays. Mais aucun mystère, personne ne s’entend à ce qu’il décline son investiture. L’autre personnalité à avoir réagi à la désignation de Katumbi par le G7, c’est Félix Tshisekedi, secrétaire aux affaires extérieures de l’UDPS. Il a tout simplement prit acte en soulignant qu’il n’y voyait aucun inconvénient. Avant d’ajouter que « Moïse Katumbi a exprimé ses ambitions démocratiques et projet de société ». A la suite de Félix Tshisekedi, un autre cadre de l’UDPS a réagi aussi. Valentin Mubake, c’est de lui qu’il s’agit a dit que «  Etienne Tshisekedi est le candidat naturel de l’UDPS à la présidentielle ». La réaction de Mubake est semblable à celle du Secrétaire général de l’UNC. Jean Bertrand Ewanga a confirmé en réaction à la candidature de Katumbi à la présidentielle, la candidature  Vital Kamerhe à la présidentielle. Il y a désormais à peu près 4 candidats à la présidentielle de novembre 2017 : Kamerhe, Katumbi, Fayulu et Tshisekedi. La liste n’est pas exhaustive car l’heure des ambitions a sonné. Viendra l’heure des concessions en vue d’une candidature commune à l’opposition. Cela ne sera pas une mince affaire car le mode électoral pour y parvenir est difficile à dégager. Notamment la question de la détermination du corps électoral. Si un on part du principe un parti une voix, il n’y aura jamais de compromis car certains partis, à tort ou à raison, estiment qu’ils n’ont pas le même poids politique avec d’autres partis d’importance moyenne ou faible. Partant leurs voix ne peuvent être l’équivalent de partis ayant un faible ancrage dans la population.