Kinshasa répond à Russ Feingold !

Lundi 9 juin 2014 - 07:28

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* " La RD Congo est un Etat souverain et pas un pays sous tutelle ". * " Il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à notre Céni de revoir la nomenclature du cycle électoral ". " Les institutions de la RDC ne sont pas sous tutelle des ambassadeurs et Envoyés spéciaux accrédités dans le pays ".

Le Gouvernement congolais a réagi aux propos de l’Envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique Russ Feingold qui avait exigé de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) un calendrier global pour les élections jusqu’à la présidentielle et aux législatives de 2016. Le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, a même menacé de tirer les conséquences qui s’imposent face à ce comportement.

" Il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à notre Céni de revoir la nomenclature du cycle électoral ". Par ces propos, le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement a tenu à répondre samedi dernier à Russ Feingold. L’Envoyé spécial des Etats-Unis qui se trouvait à Kinshasa jeudi 5 juin, avait exigé que la Céni publie un calendrier global des élections, incluant les provinciales, la présidentielle et les législatives de 2016. Une immixtion dans les affaires intérieures que le Gouvernement congolais entend dénoncer.

Pour le ministre des Medias, les ambassadeurs et les Envoyés spéciaux auprès de la RDC n’ont jamais été gratifiés d’un mandat de tuteur des institutions du pays : " Les conseils se donnent en amont, mais lorsqu’une institution s’assume en tant que telle, élabore un texte de loi, un calendrier, et c’est le cas de la CENI, les diplomates n’ont plus le droit de venir contester cela ou encore condamner. C’est un acte d’irrespect envers la souveraineté du peuple congolais ".

Et Lambert Mendé ajoute : " La RDC prône des relations de respect mutuel et de vérité avec ses partenaires. Si ce type de relations s’avère impossible avec certains partenaires, nous en tirerons les conséquences qui s’imposent ". Rachidi MABANDU

EXTRAITS DE L’INTERVENETION DU PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS SUR LES PROPOS DE RUSSEL FEINGOLD AU SUJET DU CALENDRIER ELECTORAL ET LA VIOLATION DE LA CONSTITUTION Le 31 mai, recevant les Ambassadeurs et le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies accrédités en RDC, le Président Joseph Kabila s’était insurgé contre la tendance de certaines chancelleries à se comporter dans notre pays comme en territoire conquis.

Il a particulièrement fustigé la multiplication par ces missions diplomatiques d’initiatives unilatérales sur des matières de souveraineté qui relèvent exclusivement des institutions publiques dont les Congolais se sont démocratiquement dotés. Trois jours plus tard, le Chef de l’Etat a reçu un groupe d’Envoyés spéciaux de l’ONU, des USA, de l’UE et de l’UA chargés du monitoring de l’Accord cadre d’Addis Abeba qui est un accord entre Etats de la CIRGL et non un arrangement entre partis ou factions congolaises. Venus faire rapport de leur évaluation du processus de normalisation dans la région des grands lacs.

En marge de cette évaluation qui constituait l’objet de l’audience, le Chef de l’Etat a réitéré cette préoccupation tout en rappelant que « la République Démocratique du Congo est un État souverain et pas un pays sous - tutelle ». Précisant le fond de sa pensée Il a stigmatisé les tentatives récurrentes observées au niveau de certains diplomates à ressusciter le défunt Comité international d’appui à la transition (CIAT) mis en place en 2003 à l’issu du Dialogue inter congolais dans le but de faciliter la réunification du pays écartelé alors entre plusieurs administrations rivales.

Pour le Président et pour le Gouvernement, sept ans après les élections générales de 2006 qui ont mis fin à ce type de relations entre la communauté internationale et les institutions publiques congolaises, rien ne peut justifier la réactivation d’un mécanisme de type CIAT comme on s’évertue à le faire par défi en organisant unilatéralement des réunions de type institutionnel et en déclinant des oukases à exécuter par nos institutions.

Il doit être bien entendu que nous ne faisons pas aux diplomates le reproche de recevoir et d’échanger avec des Congolais quels qu’ils soient. Ce que nous réprouvons, c’est l’interventionnisme débridé de certains dans les domaines relevant des prérogatives des institutions congolaises.

Il n’est pas admissible qu’un émissaire étranger se permette d’enjoindre à notre CENI de revoir la nomenclature du cycle électoral en considérant que les élections locales sont moins importantes que les autres. C’est le lieu d’affirmer que le Gouvernement soutiendra mordicus l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques uniquement parce que tels sont la volonté et l’intérêt du peuple congolais auquel nous devons d’être au pouvoir jusqu’en 2016.

En appelant les uns et les autres à respecter l’indépendance de la CENI et cesser d’interférer dans ses attributions, le Président n’a fait que jouer son rôle constitutionnel de garant du bon fonctionnement des institutions de la République. Ceux qui s’époumonent à demander au Président de « ne pas violer la Constitution » tout en lui déniant le pouvoir que lui attribue la même Constitution de défendre l’intégrité des attributions des institutions nationales de la RDC donnent à cet égard l’impression de vouloir en même temps une chose et son contraire. Le pauvre argument qui fonde cette curieuse mise en garde sur les soupçons d’une éventuelle manipulation de la constitution en marge de l’élection présidentielle prévue pour 2016 est arcbouté sur un procès d’intention et n’a donc aucune forme de pertinence. Il appert assez clairement que l’Envoyé spécial américain fait chorus avec une frange de l’opposition connues pour ses thèses extrémistes et nihilistes mais on ne voit pas très bien à quel acte du Président Kabila ses propos désobligeants répondent.

Ce n’est pas parce que le Président de la République exige, conformément à la Constitution, que tout le monde, y compris nos partenaires extérieurs respectent l’indépendance de la Commission électorale qu’il s’apprête à manipuler la constitution. En droit positif congolais, seule la CENI est habilitée à élaborer et à mettre en œuvre le calendrier électoral. Ceux des représentants de nos partenaires étrangers qui s’évertuent à émettre un jugement de valeur sur les décisions régulièrement prises par nos institutions (parlement, CENI…) violent délibérément notre constitution.

Nous ne nous tairons plus à ce sujet car les Ambassadeurs et les Envoyés accrédités auprès de la RDC n’ont jamais été gratifiés d’un mandat de tuteur desdites institutions qui sont le fruit du choix démocratique des Congolaises et des Congolais. Nous de la Majorité rejetons toute prétention de leur part à se substituer à ces institutions, et à chercher à « faire le ménage » à la place de celles-ci dans les affaires de politique intérieure. Nous ne leur reconnaissons pas le droit de décider de la validité ou non des lois que le peuple congolais se donne ou d’attribuer à une frange de l’opposition le pouvoir définitoire de la situation qui dans une démocratie revient à la seule majorité.

Quoiqu’en disent ceux qui, au sein de la classe politique, ne se gênent plus pour servir de caisse de résonnance à cette nouvelle tentative d’émasculation politique des institutions politiques congolaises, la Majorité qui gouverne aujourd’hui ce pays s’inscrira toujours en faux contre cette façon cavalière de conduire les relations entre Etats.

On en vient à croire que toutes ces saillies expriment l’agacement de ceux qui ne se satisfont plus de n’être que des émissaires de leurs pays ou organisations internationales en RDC et qui voudraient s’offrir un rôle de proconsuls en RDC.

Les oukases de certains de nos partenaires que quelques compatriotes membres de l’opposition encouragent étourdiment dépassent largement les limites de ce qu’ils appellent « suivre de près » le processus démocratique en RDC. Ils ramènent à la surface la problématique des promesses non tenues en 2011 par les mêmes. Une attitude de mauvaise foi qui avait contraint le gouvernement congolais à prendre en charge la quasi totalité du financement des élections législatives et présidentielle d’alors pour lesquelles l’apport de la communauté internationale fut marginal. Inutile donc de nous flaquer au visage ce chantage maintes fois répété car l’idée que sans l’apport des partenaires paternalistes, la RDC cesserait d’exister a été bel et bien démentie en 2011.

Les élections avaient bel et bien eu lieu, malgré les imperfections dont elles ont été marquées et qui ne furent pas uniquement le fait des gestionnaires de la centrale électorale. En tout état de cause, Il n’est pas admissible que les partenaires s’égarent à confondre les appuis ponctuels attendus d’eux avec le droit d’usurper la souveraineté du peuple congolais.

Cela dit, je m’en vais suggérer aux amis sincères de la RDC de bien vouloir faire bénéficier aux institutions comme la CENI de leurs avis et conseils en amont et de s’abstenir de toute intervention en aval après que celle-ci ait arrêté une décision conformément aux pouvoirs que lui reconnaissent la constitution et la loi.

Tout compte fait, la fameuse question du calendrier global des différentes élections attendues est un faux problème, car l’article 73 de notre constitution stipule clairement que « Le scrutin pour l’élection du Président de la République est convoqué par la Commission électorale nationale indépendante, quatre-vingt-dix jours avant l’expiration du mandat du Président en exercice. » Cette convocation s’articulera sous forme de calendrier en ce qui concerne précisément la campagne électorale, le dépôt des candidatures etc. Il n’y a donc pas lieu de créer un mélodrame à ce sujet.

Par ailleurs, la CENI a déjà élaboré et déposé au Gouvernement le budget général des élections nationales qui couvre les élections Urbaines, Municipales et Locales ; les Elections provinciales, celles des Sénateurs et des Gouverneurs ; les Elections législatives nationales et l’élection présidentielle. Il n’y a donc pas lieu de conditionner l’appréciation du coût des élections à la publication du calendrier global, sauf à vouloir chercher des poux sur la tête d’un chauve.

Au demeurant, notre peuple est désormais vigilant et sait tenir à l’œil les pyromanes qui se plaisent à mettre le feu à l’édifice laborieux de la paix et de la sécurité dans les grands lacs pour se présenter ensuite et sans vergogne en sapeurs-pompiers.

La République Démocratique du Congo prône des relations de respect mutuel et de vérité avec ses partenaires. Si ce type de relations s’avère impossible avec certains partenaires, nous en tirerons les conclusions qui s’imposent. Je vous remercie.

Liste des 109 nouvelles personnes aministiées 1. Ex-Groupe armé M23} 01. Ex-Colonel MANZI RUGUMAHO Antoine 02. Ex-Lieutenant-CoIoneI BANGA SAFARI Saint Michel 03. Ex-Major CHAMABONDO NDUNGUTSE Benjamin 04. Ex-Major NDAGIJIMANA RWANYANGE Vianney 05. Monsieur KAMBALE SIVA Georges (ex-Chef du Département chargé de Rapatriement, Réinsertion des refugiés et déplacés internes du M23) 06. Monsieur EPENGE Jean Paul 07. Monsieur KAHINDO KASANZU Alexis O8. Monsieur KASHANDO BIRINGANINE Nicolas 09. Monsieur MALEMBE LUMANGU MUNDA Joèl 2. Dossier BUNDU DIA KONGO 10. Monsieur LOTIKONDE TOMBE 11. Monsieur NSIAMPASI MADUDA 12. Monsieur MAMBWANA Félix 13. Monsieur LUSIKILA BISAMU 14. Monsieur BALELE MAKONDA 3. Dossier UPCP KAHASHA MURHULA Albert, alias Foca Mike 15. Capitaine NAMEGABE CIBACIBAYE 16, Adjudant NGOY WA NGOY André 17. Monsieur CHIGOHO MUKANIRE 18. Monsieur LUTULA KAMINKYA 19. Monsieur MUZALIA KONGA KONGA 20. Monsieur MATABARO RWEMA 21. Monsieur NTUNVANA MUSHEBA 4. Dossier CPC de MASUMBUKO René 22. Monsieur BITA NYUMBAKWINGO Zébédée 5. Dossier Raïa MUTOMBOKI de WATUTA KIKURAMA EYADEMA 23. Monsieur MUZUMBI LUBULA Faustin 24. Monsieur KUBALI LIKUTA 25. Monsieur KAMBALE MUHINDO Jean 6. Dossier ALEC de SEBATWARE KIVANA Willy 26. Monsieur BALEKE DRISSA Vladimir 27. Monsieur BIKA SELEMANI Fabien 28. Monsieur KAMBAZI LISASI Veve 7. Dossier URDC du LtCol Hilaire PALUKU 29. Capitaine MUMBERE BALI Janvier 30. Monsieur MENE MIANITSE Jean Paul 31. Monsieur MUSIGANIRA KAMBALE Arnold 32. Monsieur KATSHUVA KABIONA Eric 33 Monsieur KAHINDO KANGENET Edmond 8. Groupe LUMUMBA 34. Monsieur OLUMBU EFAMBE alias Olumbu Ernery Lumumba 35. Monsieur AYAKA YENI Jean René 23. Monsieur LUMUMBA KALEMA Patrick Guy 37, Monsieur BOLONGA LOWUNGA Jean-Pierre 9. Dossier Attaques du 27 février 2011 à Kinshasa 38. Major GONDO MOBUNDA Joseph 39. Major INONGO BENGAMISA John 40. Capitaine ARURU ABESHO Marcel 41. Capitaine ANZWA MALENGO AKUNDUA Jean Prosper 42. Capitaine KANYNDA MUKANGA Jean-Didier 43. Lieutenant BALINZA SEBA Thomas 44. Lieutenant OEKONKOLE DENGE Michel 45. Lieutenant LIIKIMBA ASAMBEANDA 46. Lieutenant LUKENGO BONOKA Jacques 47. Lieutenant KAKINA LONGISA Jean Claude 18. Sous-lieutenant KOKOMBO POLO Gabriel 49. Sous-lieutenant KOTO KOLA Jean Roger 50, Sous-lieutenant ABILONGBANA MASO 51. Sous-lieutenant BINGIMA ZUNAMALI Jean-Jacques 52. Commissaire Adjoint BAY NGOYI MONZEMBA Prosper 53. Adjudant Chef DEMOKOLO WANDENGA Albert 54. Adjudant Chef NGEOLO BOSEKI Norbert 55. Adjudant LIKULA MUHUMBA 56. Sous-Commissaire MOPEPE MBUNZU 57. 1er Sergent-Major ALONGO MOTA Nestor 58. Monsieur ALANDA IMBENGA Willy 59. Madame NABONDENGE EDIKO SALIMA 10. Dossier ARP de Faustin MUNENE 60. Adjudant MANDIANGU NTABI 61. 1er Sergent-Major ESOMEMBO MAKWETA Willy 62. 1er Sergent-Major ENGBONGA LOTELE 63. 1er Sergent-Major TSHIBA MASASI Papy 64. 1er Sergent NGAYI MILIKUA Olivier 65. Sergent LOMBOTO LILONDE Liévin 66. Sergent NGOMVO LOKELE 67. Sergent AWAMBI LIBUTE Michel 68. Sergent ZUAMBE NDUMBA Felly 69. Sergent ALADJI ISSA IYOLO Patrick 11. Dossier GALCD de Honoré NGBANDA 70. Lieutenant KODALE KABONDO Karl Max 71.. Sous-lieutenant BAYOMBO Ousman Jean Bertin 72. Sous-lieutenant BELIO MOUSTAPHA 73. Sous-lieutenant BENYINDE LIKITA Jean 74. Sous-lieutenant MBINGA ZAMBA Boniface 75. Adjudant MBUME MOTOMALAMU José 76. Sous-lieutenant MOBETI MUKWLSA José 77. Sous-lieutenant KOTONGO NGODI Clovis 78. Sous-lieutenant ONOBAISO SOMBO GELIGE Faustin 79. 1er Sergent MONDALO GALA Anicet 12. Dossier BAKATA KATANGA 80. Monsieur NGOY NTAMBWE 81. Monsieur NGOY NYEMBO NGOY 82. Monsieur KATUTA DONA 83. Monsieur MWEWA BUNDA 84. Monsieur BWALYA Petit Richard 85. Monsieur ILUNGA KABUNDJI 86. Monsieur KABILA MUYEKE Hilaire 87. Monsieur KAKUDJI NGOY Eustache, 88. Monsieur KAKUDJI NGOY Joseph 89. Monsieur KALASA NKOMBA 90. Monsieur KALENGA MUJINGA 91. Monsieur KAPINGA François 92. Monsieur KYAMBE Gracias 93. Monsieur KYUNGU NGOY MULOPO 94. Monsieur LAHULA César 95. Monsieur MUFUNGA BANZA 96. Monsieur MUSA SUMAILI 97. Monsieur MUSOKA MPANGWE 98. Monsieur MWAPE KAPOLA 99. Monsieur MWAPE André 100, Monsieur MWELWA KAZADI 13. Dossier ITURI " MORGAN " 101. Monsieur OKUNYA Victor 102. Monsieur BOFANDO GELONDJA 103. Madame BOSENGA NTENA Josée 104. Monsieur MUMBERE MANENO Emmanuel 105. Monsieur NGEREZA Baudouin 106. Monsieur PEANANE BEANGAMA 107. Monsieur TABU KABYUMA 108. Monsieur TSHAKUSI YUWAKALI 14. Dossier IMPERIUM de DIOMI NDONGALA 109. Agent de Police Principal OYANDEKE LOKOMA André

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