En marge de son séjour aux États-Unis aux côtés de son époux, la première Dame de la République Démocratique du Congo a profité pour prendre langue avec la direction de Howard University.
À en croire Denise Nyakeru Tshisekedi, les échanges ont tourné autour du cancer du sein, cette pathologie qui continue à faire des nombreuses victimes à travers le monde.
"Fructueux échanges avec la direction de Howard University autour de la lutte contre le cancer du sein grâce au dépistage par la mammographie numérique. Je suis pour la gratuité de ce dépistage en RDC et pour une dotation en équipements modernes de nos hôpitaux publics", a indiqué la première Dame samedi 06 avril sur Twitter.
Un cancer signifie la présence de cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Dans le cas du cancer du sein, les cellules peuvent rester dans le sein ou se répandre dans le corps par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. La plupart du temps, la progression d’un cancer du sein prend plusieurs mois et même quelques années.
Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause.
Le plus souvent, le cancer du sein survient après 50 ans. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.
En RDC, le cancer du sein est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme congolaise après celui du col de l’utérus.
Faute de dépistage précoce et des moyens pour se faire soigner, de nombreuses femmes meurent du cancer du sein.
Près de 12.000 femmes meurent du cancer du sein chaque année, soit une femme sur huit (12,5 %) touchée au cours de sa vie par ce cancer en République Démocratique du Congo, selon les Fondations Bomoko et Kulisha dans un document publié le 3 octobre dernier.
Mentionnons cependant que les hommes peuvent aussi être touchés par le cancer du sein. Ils représentent 1 % de l’ensemble des cas.
Jephté Kitsita