Lualaba : 3 premiers épisodes pour comprendre le plan quinquennal de Richard Muyej (Tribune d'Aimé Ntambue)

Jeudi 29 août 2019 - 12:11
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Partie 1

Le désenclavement de la province du Lualaba, l'une des priorités de Richard Muyej

La Province du Lualaba a une superficie de 121 309 km². Hormis ses mines qui font d’elle une
entité enviée par les investisseurs. La province occupe également une position géographique 
hautement stratégique susceptible de booster l’économie provinciale, nationale, sous régionale, régionale et internationale. Au Nord, on y trouve les Provinces du Lomami et du Kasaï-Central. 
A l’Est, les Provinces du Haut-Lomami et du Haut-Katanga. A l’Ouest, la République d’Angola et au Sud, la République d’Angola et la République de Zambie.

Malgré cette situation importante, la province du Lualaba est restée pendant longtemps privée des infrastructures de base telles que les routes pouvant assurer librement la circulation des personnes et de leurs biens. Les répercussions directes d’une telle réalité sur la population et les 
mouvements économiques étaient palpables. Cette situation constituait également un manque à gagner considérable pour la province et l’Etat congolais.

En bon homme d’Etat, dès son arrivée à la tête du Lualaba, Richard Muyej décida de rompre avec cette triste réalité afin de redonner de l’espoir aux filles et fils de sa Province .

Ainsi, pour Richard Muyej, le désenclavement de la province du Lualaba ou mieux son ouverture passe par la construction et la modernisation jusqu’à l’asphaltage, aux normes internationales, des routes et ponts de Kolwezi-Dilolo, 459 km vers l’Angola et de Kolwezi- Solwezi, 153 Km vers la Zambie.

Il sied de noter que la Route Kolwezi-Dilolo est une route en terre qui date de l’époque coloniale. Depuis l’indépendance, elle n’a connu que très peu d’entretien. Sa dégradation était telle que, lors des saisons des pluies, le voyage pouvait durer deux semaines. Sur le plan régional, le projet de réhabilitation de cette route intégre le programme des infrastructures de la SADC, dans la mesure où il permet le transport des produits entrant en RDC et y sortant par le port de Lobito en Angola. Sa réhabilitation permettra l’approvisionnement facile de la province en biens importés, l’acheminement des produits agricoles vers les territoires environnants et autres centres de consommation ainsi que l’exportation des produits miniers.

Quant à la route Kolwezi-Solwezi, il sied également de noter que les deux pools miniers sont positionnés à l’extrême ouest de la ceinture du cuivre et le développement d’une route directe permettra d'accroître les échanges économiques entre les deux villes, la province du Lualaba et la Zambie. La construction de cette route permettra de dévier le trafic de Kasumbalesa à destination de Kolwezi et de désengorger le poste frontalier de Kasumbalesa.

Pour Richard Muyej, l’heure n’est plus à la parole, mais aux actes palpables. C’est dans cette logique que l’homme a lui-même lancé les travaux de construction et de modernisation de la route Kolwezi-Dilolo depuis le mardi 30 juillet 2019. Sa motivation reste la même pour la route 
Kolwezi-Solwezi qu’il veut voir construite pendant son quinquennat.

Les retombées de ces routes sont multiples notamment la création d’emplois, la circulation aisée des personnes et des biens, les importations et exportations rapides des produits de première nécessité, le renflouement de la caisse de l’Etat dû aux taxes résultant des transactions aux postes frontaliers. Ce qui concorde avec la vision du gouvernement provincial, celle de favoriser la population du Lualaba.

Dans la même optique, le Gouverneur de la province du Lualaba souligne aussi l’imminence du démarrage des travaux de construction d’un aéroport moderne avec ambition de le hisser au statut d’un aéroport international à Kolwezi. Dans son plan quinquennal, il a également pris 
l’engagement ferme d’aménager et d’élargir toutes les pistes des aérodromes dans les territoires afin de permettre les évacuations en cas d’urgence médicale et dans le but d’élargir l’espace touristique de la province.

Ainsi, Richard Muyej veut rompre avec le paradoxe traditionnel province riche, population 
pauvre. D’où, son rêve de faire du Lualaba une province de référence sur tous les plans parce 
qu’il est rassuré que celle-ci à tous les atouts.

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Partie 2

La santé publique, un enjeu important et un défi à relever

S’inscrivant dans la vision nette du Chef de l'État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, le plan quinquennal de son Excellence Richard MUYEJ accorde une attention particulière à la personne humaine . Ainsi, le Gouverneur ne ménage aucun effort pour améliorer, de façon notable, les conditions de vie de sa population. Pour lui, cela passe, entre autres, par une administration des soins de santé de qualité.

Ainsi, dans son programme, Richard MUYEJ a opté, comme dans son précédent plan triennal exécuté avec succès, pour l’approvisionnement de tous les hôpitaux de référence de la province et prioritairement l'hôpital Général de Référence Mwangeji en équipements modernes et divers intrants médicaux pour optimiser les conditions d’encadrement sanitaire et faire de Kolwezi, d’ici 12 mois, le centre de référence pour l’administration des soins de qualité dans la région. Dans cette optique, le gouvernement provincial a acquis et commandé plusieurs équipements médicaux de la dernière génération. Tous les efforts fournis vont donc, dans le sens d’améliorer la qualité de la prise en charge des malades et d’en faciliter l’accès à toutes les couches de la population lualabaise.

Ce plan quinquennal a également comme priorité la construction, la réhabilitation et la modernisation des infrastructures de santé. A ce stade, Richard Muyej n’est plus au niveau des discours et slogans creux, l’homme est déjà à l’œuvre. Les travaux de réhabilitation et de modernisation de l'hôpital Général de Référence Mwangeji se poursuivent et vont bon train. Il est aussi prévu la construction d’un centre de santé moderne dans chaque territoire de la province et la réhabilitation des anciennes structures sanitaires dont l'hôpital Général de Référence de Dilolo, le Centre de Santé Kanampumb, l’Hôpital Général Méthodiste Samuteb, l’Hôpital Garengaze de Kasaji, l’Hôpital Cimenkat de Lubudi, le Centre Hospitalier SNCC à Mutshatsha, l’Hôpital Général de Référence de Sandoa…

Il sied de noter que le Gouverneur insiste également sur l’encadrement des médecins afin d’accélérer le processus de spécialisation d’ici deux à trois ans et de renforcer la capacité des enseignants de la Faculté de médecine et de l’ISTM. Pour joindre l’utile à l’agréable, la Province a déjà signé un contrat de mise à disposition de médecins avec la Fondation VINMART qui va disponibiliser 13 professeurs, médecins spécialistes en provenance de l’Inde qui auront pour mission de soigner les patients selon les règles de l’art, encadrer les médecins de l’Hôpital Général de Référence Mwangeji pour un transfert de connaissance, tenir et organiser des conférences et séminaires à l’intention des étudiants et enseignants en médecine pour compléter leur formation et visiter les hôpitaux dans les territoires pour des échanges avec le corps médical et en vue d’y apporter des solutions idoines.

Richard Muyej reste convaincu qu’une meilleure santé contribue au progrès économique, puisque la population en bonne santé vit longtemps et est plus productive.

Partie 3

L'éducation, un combat privilégié du gouvernement provincial du Lualaba

L’éducation est un droit essentiel qui permet à chacun de recevoir une instruction et de s’épanouir dans sa vie sociale. Le droit à l’éducation est vital pour le développement économique, social et culturel de toutes les sociétés. L’éducation est un droit humain qui doit être accessible à toutes les personnes, sans aucune discrimination. De ce fait, le nouveau plan quinquennal de Son Excellence Richard Muyej place sur orbite l’éducation de ses concitoyens.

Ainsi, dans sa nouvelle vision, Richard Muyej s’est engagé à poursuivre la réhabilitation, la modernisation et la construction des infrastructures scolaires. L’homme ne compte pas en rester là, il veut également assurer la qualité de l’enseignement  en privilégiant au préalable celle des enseignants par l’organisation des séminaires de recyclage. Son pragmatisme l’a poussé à se lancer dans une série des négociations des accords de partenariat avec quelques structures dans le but d’améliorer davantage le niveau de l’enseignement dans la Province du Lualaba. Il sied de noter que la Province a signé au mois de mai 2019, un contrat de partenariat avec la société CREATIVITY HOUSE pour la fourniture du matériel didactique dont le premier lot a été totalement affecté au Groupe Scolaire HEWA BORA, considéré comme école pilote. Dans un délai raisonnable, d’autres lots seront progressivement distribués dans toutes les écoles de la Province selon leurs spécialités.

L’amélioration de l’accès à l’éducation est l’un des 8 programmes du pilier renforcement du capital humain et assurance du bien-être de la population inscrits sur la liste des 5 piliers stratégiques du plan quinquennal. 

Pour rappel, ce plan quinquennal vient renforcer les actions entreprises dans le plan triennal et couvre tous les domaines d’activité visant des communautés locales partout dans la Province. Ainsi, pour ce qui est du domaine de l’éducation, hormis les écoles déjà construites, réhabilitées et modernisées (Complexe Scolaire HEWA BORA, EP Sifa 1 et 2, l’école KAWAYA, des écoles de MUTSHATSHA, Sandoa, KAPANGA, LUBUDI), Richard MUYEJ a également contribué à la distribution des manuelsscolaires, à la prise en charge des frais d’examen d’Etat, à l’octroi des bourses  d'études à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays. Au niveau de l’enseignement universitaire, on peut également noter l’électrification de l’UNIKOL, la construction progressive des auditoires modernes à l’UNIKOL, à l’ISTM et à l’ISTA.

Le Numéro 1 du Lualaba est plus que determiné à tout mettre œuvre pour rendre une éducation 
digne aux lualabaises et lualabais. Il a ainsi pris l’engagement ferme de parachever toutes les actions en cours et exécuter plusieurs nouveaux projets du secteur de l’éducation.

D'autres épisodes sur ce plan quinquennal seront disponibles dans nos prochaines éditions.

Aimé Ntambue, analyste