
Le parti politique l'Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC) de Néné Nkulu annonce qu'elle entrevoit des poursuites judiciaires contre le gouverneur Jacques Kyabula Katwe du Haut-Katanga pour avoir "étouffé la marche pour réclamer la libération du pasteur Ngoy Mulunda", organisée le mardi 18 janvier 2022 à Lubumbashi.
D'après la cellule de communication de l'AFBC qui livre la nouvelle à 7SUR7.CD ce jeudi, le président national de cette formation politique, l'apôtre Christian Numbi n'a pas compris pourquoi cette marche a été étouffée malgré la validation du maire de la ville de Lubumbashi.
"Le Président National de l'Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC), l'apôtre Christian NUMBI en juriste averti entrevoit des poursuites judiciaires contre la personne du gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe. Il s'insurge avec véhémence contre l'usage de la force utilisée lors de la marche préalablement autorisée par le maire de la ville de Lubumbashi Buluma Lubaba", explique-t-elle.
Par ailleurs, l'AFBC annonce l'organisation d'une autre manifestation dans les prochains pour avoir des précisions sur les travaux réalisés par le gouvernement provincial du Haut-Katanga grâce à la redevance minière.
"En outre, dans le souci de préserver toujours le Bien-être des Congolais, il prévoit dans quelques jours l'organisation d'une marche pacifique pour demander les éclaircissements autour du quota de la redevance minière destinée à la province, car il se constate une disparité entre l'argent encaissé dans ce cadre et le quotidien de la population Haut- Katangaise. L'exemple le plus éloquent est l'état des routes dans les grandes villes de la province (Lubumbashi et Likasi)", poursuit la cellule de communication.
Tout en condamnant les attaques ciblées contre l'initiatrice de cette formation politique, "Néné Nkulu", l'apôtre Christian Numbi met en garde ceux qui sont à la base de ces menaces.
Il est à rappeler que la marche organisée par l'AFBC à Lubumbashi le mardi 18 janvier dernier a été étouffée par les éléments de la Police Nationale Congolaise qui ont fait usage des gaz lacrymogènes. Les organisateurs ont établi, à la fin de la débandade, un bilan de 55 blessés et 10 personnes interpellées. Un bilan rejeté par la Police.
Jephté Kitsita