Au cours de l'audition parlementaire aux Nations-Unies, vendredi 18 février 2022, aux États-Unis d'Amérique, le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a présenté à nouveau la République démocratique du Congo comme pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le numéro 2 de la chambre haute du Parlement a mis en évidence les richesses du pays, notamment le bassin du Congo avec ses tourbières qui contribuent au maintien de la biodiversité, le potentiel hydroélectrique de 100 mille mégawatts et de 90 mille mégawatts d'énergies renouvelables sous d'autres formes, mais aussi le sous-sol de la RD Congo qui regorge des ressources stratégiques qui sont utilisées dans l'industrie automobile pour le stockage de l'énergie.
Pour la conservation de ce patrimoine mondial, le sénateur Eddy Mundela a plaidé pour la création d'une organisation mondiale de l'environnement.
"C'est ici le lieu de rappeler la nécessité de créer une organisation mondiale de l'environnement dont la RDC, en tant que pays solution, souhaite abriter le siège", a déclaré le vice-président du Sénat.
Autre sujet évoqué par Eddy Mundela Kanku, c'est l'égalité des sexes dans les processus décisionnels en tant qu'élèment clé d'une politique durable.
Sur ce question, il a rappelé les prouesses réalisées par la RDC, notamment dans la représentativité de la femme au gouvernement où actuellement il y a 23% des femmes, et la Banque centrale du Congo (BCC) dont la gestion a été confiée à une femme.
Cependant, le numéro 2 de la chambre haute du Parlement a relevé aussi quelques obstacles culturel, politique, économique et religieux à l'égalité des sexes dans les processus décisionnels.
Prince Mayiro