Economie

Comme indiqué dans un premier communiqué daté du 28 mars (« Grâce au soutien continu du Gouvernement et de la Banque Centrale du Congo, la BIAC poursuit avec succès son plan de refinancement et de réorganisation »), la BIAC a fait l’objet d’un audit de la Banque Centrale du Congo (BCC), de juin 2015 à février 2016. Sur la base de cet audit et de ses conclusions, la BIAC a engagé une série de discussions avec la Banque Centrale du Congo, sous la supervision du Gouvernement, afin de rétablir sa rentabilité et de consolider son bilan à très brève échéance.

La réunion de la Troïka stratégique tenue hier lundi 28 mars a reconnu que la monnaie nationale connait une dépréciation de 0,07% sur le marché indicatif et de 0,6% au marché libre. Le dollar américain se négocie officiellement au taux de 937,54FC tandis que sur le marché parallèle c’est la valse variant entre 930 et 960.Cette dépréciation intervient au moment où les prix des matières premières sont en hausse.

La nouvelle équipe dirigeante a pour mission d’accélérer la restructuration de la BIAC pour lui donner un nouvel élan après une période difficile.  

Le ministère congolais de l’Industrie a organisé, le 24 mars dernier au Cercle Gourmand de Kinshasa, un atelier de vulgarisation de 54 nouvelles normes harmonisées du Marché commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), adoptées en normes nationales par la République démocratique du Congo, au mois de septembre 2015.

Le gouvernement est déterminé à juguler la crise économique en cours. Tenant compte de la situation économique internationale et de ses effets sur l’économie de la RDC, la Troïka stratégique s’est résolue à préparer un collectif budgétaire pour établir des prévisions en recettes et en dépenses sur base des facteurs réalistes.   Outre ce dossier spécifique, la troïka stratégique s’est appesantie sur l’évaluation des recommandations de la réunion du 14 mars 2016 ainsi que la synthèse de la situation économique et financière internationale et nationale au 18 mars 2016.

  La maîtrise de l’hémorragie sur le marché de change constitue un motif de joie pour la Banque centrale du Congo. Après la surchauffe constatée sur le marché de change au courant de la dernière semaine du mois de février, la Banque centrale du Congo se félicite d’avoir stoppé l’hémorragie. A l’issue de la deuxième réunion ordinaire du Comité de politique monétaire (CPM) pour 2016, le président du CPM et gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo a indiqué qu’à ce jour, la situation demeure stable.

La République démocratique du Congo (RDC) a produit 15.753.487.33 tonnes de diamant durant l’année 2015 durant l’année 2015, indique  des statistiques minières de cette année réalisée par le projet PROMINES dont une copie a été remise vendredi 11 mars 2016 à l’ACP. Selon ce document, la RDC a produit 1609.038.63 tonnes de cuivre   en dépassant dans la catégorie des métaux non ferreux,  la production  du  cobalt (84.400.48 tonnes), celle du plomb (653.08), et celle du  zinc (12.750.12).

Après une suspension en 2014, les efforts de la RDC viennent d’être couronnés par l’ITIE international.

Avec 0,4%, la RDC a l’un des taux de pénétration des assurances les plus faibles d’Afrique. Pour autant, cette faiblesse reste à relativiser sur le plan numérique et, loin de constituer une menace, la faible couverture du marché congolais est un « puissant potentiel ». Ce secteur des assurances libéralisé mais presqu’inexploité attire les investisseurs tant locaux qu’étrangers.

Plus que cinq jours pour que le Code des Assurances promulgué le 17 mars 2015 par le Chef de l’Etat entre en application. Dans ce secteur libéralisé, les futurs assureurs privés devront obtenir leur agrément afin d’entreprendre leurs activités. Le décret du Premier ministre étant un déclencheur à double effets.