C'est finalement le lundi 29 août vers 17 heures que Christopher Ngoy, Fred Bauma (Lucha) et Yves Makwambala (Filimbi) ont recouvré la liberté. Cette liberté a été obtenue à la Cour suprême de justice. Si aucune charge ne pèse désormais plus contre Christopher Ngoy par contre Yves Makwambala et Fred Bauma n'ont bénéficié que d'une liberté provisoire. A la sortie de l'audience, une foule en liesse a porté en triomphe les deux jeunes pro-démocratie. Mais personne n'est dupe leur libération n'est pas judiciaire mais politique.
Justice
C'est peut-être le lundi 29 août que Christopher Ngoy, Yves Makwambala et Fred Bahuma pourraient recouvrer la liberté. Les trois activistes célèbres viennent d'arriver à la Cour suprême de justice. Leur audience va débuter sous peu.
Débuté depuis une semaine, le procès des présumés rebelles ADF a été suspendu vendredi 26 août et pourra reprendre lundi 29 août, à Beni (Nord-Kivu).
Le président de la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, siégeant en foraine, qui a annoncé cette suspension, a évoqué le problème de traduction.
La Cour militaire cherche des interprètes car les prévenus ADF qui devraient être à la barre ne s’exprimaient qu’en Kiganda.
Le ministre de la Justice AlexisThambwe Mwamba vient de signer le vendredi 26 août un document qui rendra effectif la libération des prisonniers politiques et d'opinion. Sur le document intitulé «Mesure de décrispation politique» le ministre de la Justice rallonge la liste des personnes à libérer. Ainsi 5 activistes de la Lucha et de Filimbi ont été rajoutés. Voir la liste ci-dessous.
Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi reste toujours un homme à abattre pour la Majorité présidentielle. Recrutement des mercenaires par-ci. Spoliation d’immeuble par-là, tout a été mis en œuvre pour noircir son casier judicaire en vue de l’écarter de la course présidentielle. Et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir en place amis aux trousses des proches de Moïse Katumbi le fisc et la douane. Parle biais des redressements fiscaux et douaniers montés de toute pièce.
L’affaire inscrite sous RP12465, concernant la Greffière Titulaire du Tribunal de Paix Lubumbashi/Kamalondo, Kamona Mpala Marie accusée d’avoir » dissimulé » des documents du dossier physique de l’affaire Katumbi Moïse est fixée au 2 septembre 2016, devant le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.
Cependant, Mme Kamona et sa famille demandent des garanties de justice, notamment l’impartialité des juges et le respect de la procédure.
Basées à Bunia (Ituri), les ONG des droits de l’Homme «Collectif sauvons le Congo» et «Justice Plus» accusent le chef de l’Etat Joseph Kabila de grâcier les prisonniers politiques et d’opinion de manière discriminatoire.
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) prend acte de la libération de quatre détenus politiques et d’opinion et saisit l’occasion pour demander au Chef de l’Etat, Joseph Kabila d’ordonner au Ministre de la Justice et Droits Humains de procéder à la libération définitive de tous les prisonniers et détenus politiques et d’opinion pour garantir la tenue en toute inclusivité et sérénité du dialogue national.
Tout en saluant la libération annoncée vendredi 19 août 2016 de quatre des défenseurs de Droits humains en l’occurrence : MM.
Appelé à démissionner et accusé d’avoir trafiqué la liste des prisonniers politiques de l’opposition, le ministre de la Justice et Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, fustige ses détracteurs de la plate-forme Rassemblement et de quelques ONG de défense des droits de l’homme.
« Je n’ai pas inventé cette liste. Elle m’a été remise de manière officielle avec copie au président de l’Assemblée [nationale]. Et nous n’avons traité que cette liste là.
Le Mouvement pour le Renouveau (MR) invite ses pairs à privilégier l’intérêt général, en applanissant les divergences, gage de l’unité de l’opposition tant souhaitée par la population. Ce Parti Cher au Député Clément Kanku, qui a longtemps milité pour cette cause, encourage le Président de la République à poursuivre la démarche de la libération des prisonniers politiques en vue de la decrispation de l’espace politique.