Justice

L’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) appelle à la libération du président du parti de l’opposition Union des républicains (UR), Norbert Luyeye, «enlevé» depuis quatre jours à Kinshasa par des militaires.
Arrêtée depuis plus d’une semaine, la greffière titulaire du tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, Marie Kamona est tombée malade et n’est pas prise en charge par l’Etat.
La situation demeure toujours précaire, sinon explosive dans la ville de Tshimbulu, dans la province du Kasaï Central, où des miliciens aux ordres du chef coutumier Kamuena Nsapu continuent de défier les forces de l’ordre et l’autorité établie depuis le dimanche 7août2016 dans la soirée. La situation est tellement prise au sérieux à Kinshasa qu’une mobilisation instantanée de plusieurs responsables des services de sécurité, de la police et de l’armée a été décrétée le lundi 08 août. Et le même jour, ils ont pris la direction de la ville Kananga.
Le mouvement pro-démocratie, Lutte pour le changement, a dénoncé l'expulsion du territoire congolais d'Ida Sawyer, la représentante de Human Rights watch au Congo-Kinshasa. La Lucha considère le non renouvellement de visa de Madame Swayer par les autorités congolaises, comme "la poursuite de la répression". Les activistes pro-démocratie demandent au gouvernement congolais de revenir vite sur cette décision même s'ils pensent que leur appel a peu de chances d'être entendu.
M. Norbert Luyeye, le président national de l'Union des Républicains, a été enlevé, dimanche 7 août à Kinshasa avec quelques membres de ce parti politique de l’opposition. Ils ont été amenés vers une destination inconnue, a indiqué Gabriel Mundadi, le porte-parole de ce parti. Selon lui, des éléments armés et en tenue militaire ont pénétré dans la résidence du Norbert Luyeye, située dans la commune de N’djili et ont perquisitionné son domicile et celui de son voisin.
Le secrétaire exécutif national de cette institution d’appui à la démocratie, Ronsard Malonda, promet des sanctions sévères à toute autre personne qui utilisera le nom de la centrale électoral pour commettre des forfaits C’est un procès marathon qui s’est tenu, le samedi 06 août dernier, au Tribunal de paix de Lemba à Kinshasa, surtout qu’il y a eu un cas de flagrance, impliquant un homme âgé de trente ans, marié et père de famille, qui s’est servi du label CENI (Commission électorale nationale indépendante) pour tenter d’escroquer une jeune femme et d’utiliser, sans qualité, une fonction pub
Depuis une semaine, Gérard Mulumba mieux connu sous le nom de "Gecoco", croupit à la prison centrale de Makala. Il saura ce lundi si la chambre de conseil va accéder à sa demande de lui accorder ou pas la liberté provisoire. L'opposant vit dans la tourmente entre l'espoir d'obtenir une liberté provisoire et son maintien prolongé en détention. Elu provincial du pouvoir passé à l'opposition, le populaire Mulumba doit faire face à la sévérité de la justice.