Justice

(KINSHASA)- La cour constitutionnelle a pris acte jeudi des serments prêtés par les neuf membres de la commission nationale des droits de l’homme. Ils ont juré de respecter la constitution et les lois de la république mais surtout de défendre et protéger les droits de l’homme. Le fonctionnement de cette institution d’appui à la démocratie a été bloqué pendant trois mois suite à la requête de Me Richard Bondo- l’un des candidats malheureux, demandant à la cour constitutionnelle d’annuler la décision de désignation de ses membres par l’assemblée nationale.

La République démocratique du Congo s’engage dans un rivage très important dans le cadre de sa démocratisation, avec le troisième cycle des élections qui se pointe déjà l’horizon. Ainsi, l’ONG internationale de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (RHW), se montre inquiète des répressions pendant la période électorale. C’est ainsi que le directeur de cette ONG internationale, Kenneth Thomas, a débattu de cette question avec les autorités du pays, les responsables des organisations de la société civile et autres personnalités au cours de son séjour en RD Congo.

Le président Kabila pourra ordonner incessamment l’arrêt des poursuites contre les activistes du mouvement citoyen « Filimbi ». Le directeur exécutif de l’ONG Human Right Watchs, Kenneth Rothe qui a livré cette information à l’issue de son entretien avec Joseph kabila, a fait savoir que le magistrat suprême lui a promis de s'impliquer pour mettre fin à la poursuite contre Fred Bauma et Yves Makwambala. Il a rappelé que le parlement congolais avait recommandé dans son rapport la libération de deux jeunes activites de Filimbi encore en détention à Makala.

Cette Ong se dit, cependant préoccupée par le climat de répression à l’approche des élections. Avant de boucler son séjour de travail en RDC, le directeur exécutif de Human Rights watch (HRW) Kenneth Thomas Roth reconnaît des progrès en ce qui concerne la lutte contre l’impunité et l’amélioration de la sécurité dans l’Est de la RDC. Ce responsable de la célèbre Ong américaine a fait cette révélation hier mercredi 22 juillet au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue à Kinshasa. Malgré ces progrès, beaucoup reste à faire, a-t-il dit.

(KINSHASA)- Huit leaders politiques et des éminents activistes des droits de l’homme sont détenus à Kinshasa, selon Human rights watch. Les accusations pour lesquelles ils croupissent à Makala, ne sont pas fondées, ajoute l’organisation. Parmi eux, on cite les jeunes activistes Fred Bauma et Yves Makwambala, le défenseur des droits des

David Iyolo Wekenda, représenté par ses conseils, a sollicité la résolution d’un contrat de vente intervenu entre lui et Dilip Madani et Mme Asha Madani ainsi que le paiement des dommages et intérêts. Motif avancés, le non respect du protocole additionnel signé entre partie. Dilip et Asha Madani ont pour leur part exigé le déguerpissement de David Iyolo Wekenda de la parcelle 24922 du plan cadastral de la commune de Limete. C’est ce qui ressort de l’audience publique qui s’est tenue, autour de trois connexes hier mardi 21 juillet 2015, devant le tribunal de grande instance de Matete.

Environ deux cent dix détenus de la prison centrale de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) souffrent de tuberculose sur environ huit cent trente-huit dépistés. Le directeur de cette maison carcérale a attribué mardi 21 juillet cette situation au manque de financement depuis mai dernier pour acheter la nourriture. Selon ce responsable de la prison de Mbuji-Mayi, il est difficile de fournir une alimentation équilibrée aux détenus, particulièrement les tuberculeux sous traitement.

La requête de maitre Bondo en constitutionnalité contre la désignation des membres de la Commission National de droit l’homme par l’Assemblée nationale été déclarée irrecevable dans l’arrêt rendu ce mardi 21 juillet 2015 par la Cour Constitutionnelle. Pour cause : défaut de qualité du requérant La plus haute juridiction de la RDC souligne dans son arrêt que maitre Richard Bondo était lui-même candidat non retenu par bureau de l’Assemblée national dans la composition de la CNDH

La Cour Constitutionnelle organise ce matin son premier procès depuis sa création. Ce procès oppose le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, à Me Richard Bondo Tshibombo, au sujet de la désignation contestée des membres de la Commission Nationale aux Droits de l’Homme(Cndh).

Selon Me Richard Bondo, seule la constitution rapide de cette commission permettra de se rendre à Dakar pour y entendre le major Paul Mwilambwe, un de principaux témoins sur les circonstances de l’assassinat du responsable de la Voix des Sans Voix