Politique

Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a entamé lundi une visite de quatre jours en RDC. Le programme de sa visite, indique un communiqué du Haut- commissariat aux droits de l’homme (HCDH), prévoit des rencontres avec les hautes autorités de la RDC, les responsables des institutions d’appui à la démocratie et ceux des organisations de défense des droits de l’homme ainsi que des membres de la société civile, de la communauté internationale et des agences des Nations Unies. Au cours de cette mission, il se rendra respectivement dans les provinces du

Denis Sassou Nguesso, président du Congo-Brazza ville, tient à jouer un rôle chez son voisin, la RD Congo en menant à sa manière des consultations relatives au dialogue politique. Mercredi devant la presse, la Monusco, agissant au nom et pour le compte des Nations unies, s’est totalement désolidarisée de l’initiative de Sassou Nguesso. En clair, l’Onu dit non au pré-dialogue prévu à Oyo (Congo-Brazza ville) au motif que la démarche ne rentre pas dans le schéma du facilitateur de l’Union africaine.   Ce n’est pas encore un ca mouflet. Mais, on n’en est pas loin.

Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, deux figures importantes du "Rassemblement" de l'opposition congolaise, ont été reçus lundi au Quai d'Orsay.

La société civile dans sa diversité poursuit la deuxième phase de ses consultations. Hier, mercredi 20 juillet 2016, cette équipe dirigée par Kathy Kalanga a reçu les personnalités de l’opposition pro-dialogue pour échanger sur des questions brûlantes de l’heure dont la paix, la démocratie, le développement, le droit de l’homme, et surtout le dialogue.

Ils étaient hier à Brazzaville. Kamerhe pour le compte de l’UNC. Et, Ingele pour le compte de la DDC, son parti.  Motif ? Répondre à l’invitation de Denis Sassou N’guesso, dans le cadre d’une série de nouvelles consultations engagées pour matérialiser le dialogue inclusif  et favoriser la tenue des élections apaisées en RD. Congo.  Aujourd’hui, d’autres acteurs majeurs de la scène politique congolaise pourraient également faire le déplacement de la capitale du Congo d’en face, pour les mêmes raisons.

Le match « K contre K » (Kabila contre Katumbi) se poursuit à Washington, où l’opposant Moïse Katumbi est arrivé le 11 juillet 2016. Le 13, lors d’une table ronde au siège du think tank Atlantic Council, l’ex-gouverneur du Katanga (aujourd’hui démembré) a plaidé en faveur de sanctions américaines ciblées contre des membres du régime de Kinshasa qui bloquent l’alternance. Un plaidoyer qui a convaincu le sénateur démocrate Edward J.

En l’espace de deux jours, soit le 29 et le 31 juillet, les partisans de la kabilie et les sympathisants du « Rassemblement » vont tenir deux meetings croisés.

Le gouverneur de la province du Lualaba, Muyej Mangez, a annoncé le week-end dernier, la relance des activités de la cimenterie du Katanga (Cimentkat) située dans le territoire de Lubudi, à 300 kilomètres de Lubumbashi.

L’ONG Justicia, œuvrant dans la défense des droits de l’homme, appelle les autorités de la RDC à mettre fin au problème de dédoublement des partis politiques dans le grand Katanga.

  Le combat politique entre Majorité et Opposition fait rage. Il s’est transporté sur le terrain de la mobilisation populaire. Au meeting du 31 juillet annoncé de longue date par l’Opposition, la Majorité présidentielle (MP) vient de réagir en programmant son meeting pour le 29 juillet au stade Tata Raphaël. Soit deux jours avant celui du Rassemblement et deux jours après l’arrivée de son Autorité morale Etienne Tshisekedi, accompagné probablement de Moïse Katumbi. Ce meeting de la MP sera suivi par une autre manifestation populaire prévue pour le 7 août à l’esplanade du Palais du Peuple.