Politique

Le panel des facilitateurs de la médiation africaine de paix pour la République Démocratique du Congo (RDC) salue l'accord de Washington, signé entre Kinshasa et Kigali, comme une « ouverture vers la paix et la stabilité en RDC ».Conduit à Kinshasa par les anciennes cheffes d'État Sahle-Work Zewde d'Éthiopie et Catherine Samba-Panza de la République Centrafricaine, le panel a qualifié la signature de cet accord de « très importante ».

Dans son intervention lors du conseil des ministres du vendredi 11 juillet, le président de la République, Félix Tshisekedi, a fustigé l’emploi excessif d’étrangers, même dans des métiers de base tels que la maçonnerie, la peinture, le carrelage et la conduite d’engins, au détriment de la main-d’œuvre nationale.Selon le chef de l’État, cette pratique non seulement prive les Congolais d’emploi, mais favorise également la fuite des capitaux. Ainsi, le ministère de la Formation professionnelle doit jouer son rôle en dotant le pays d’une main-d’œuvre locale qualifiée.

« La paix, la paix, la paix », c’est par ce cri de ralliement que Norbert Basengezi Katintima, président national de l’Alliance des nationalistes pour un Congo émergent (ANCE), a introduit son discours le samedi 12 juillet à l’occasion de l’inauguration du siège de son parti politique dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa.À en croire l’ancien ministre de l’Agriculture, son parti soutient tous les processus de paix dans lesquels le pays est engagé.

La communauté internationale ne doit pas être injuste. Elle ne doit pas défendre mordicus l’intégrité territoriale de certains pays tout en assistant impuissante à l’envahissement d’autres États. C’est dans ce contexte que le cas de la RDC mérite la même attention que celle accordée à l’Ukraine.Ce discours est de l’ambassadeur de France en RDC, Rémi Maréchaux. Il l’a tenu le samedi 12 juillet à Kinshasa, lors de la célébration de la fête nationale de son pays.

La 50ᵉ session de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie s’est clôturée, le dimanche 13 juillet 2025, par l'adoption d'une résolution soutenant l'accord de paix signé par la République démocratique du Congo et le Rwanda à Washington.Dans son discours prononcé devant la plénière, Vital Kamerhe président de l'Assemblée nationale, a exprimé l'engagement de la RDC à faire la paix avec le Rwanda.« Mon pays, la République Démocratique du Congo, est prêt à faire la paix avec son voisin, le Rwanda », s’est exprimé Vital Kamerhe.

Des réactions fusent de partout quelques jours après la série d'attaques des rebelles ADF contre des populations civiles entre les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu en Ituri, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

La marginalisation des intérêts de l’État dans les entreprises d’économie mixte préoccupe Félix Tshisekedi, président de la République. La situation entraîne un manque à gagner pour le trésor public et constitue une atteinte manifeste aux objectifs de souveraineté économique, de justice fiscale et de développement inclusif, selon le chef de l’État lors du conseil des ministres du vendredi 11, rapporté par le ministre de la Communication.À en croire Félix Tshisekedi, la présence de l’État dans plusieurs entreprises d’économie mixte a été rendue de façade.

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a présenté au Conseil des ministres tenu le vendredi 11 juillet 2025, une note d’information sur la nécessité d’élargir la participation au marché des titres publics, afin de soutenir davantage le financement du budget de la République démocratique du Congo (RDC).Ce marché, jouant un rôle stratégique dans l’accroissement du financement interne de l’État, a permis de mobiliser, en 2024, plus de 2.000 milliards de francs congolais pour financer les opérations budgétaires de l’État.

Dans une déclaration rendue publique ce samedi 12 juillet 2025, une frange de l'opposition politique et des forces sociales de la République démocratique du Congo (RDC) a partagé son point de vue sur l'accord récemment signé entre la RDC et le Rwanda.Elle salue partiellement cet accord, le considérant comme un pas positif dans la gestion de la dimension externe de la crise qui affecte particulièrement l'Est du pays.

Vital Kamerhe et Sama Lukonde, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ont été reçus le 11 juillet 2025 à l'Elysée, par le président français Emmanuel Macron, à l'occasion de la cinquantième session de l'Assemblée parlementaire francophone (APF) qui se tient à Paris.Les speakers de deux chambres du Parlement congolais faisaient partie de la délégation des membres du bureau de l'APF et les différents présidents des chambres, qui ont été conviés à une réception au palais présidentiel.