Politique

Il n'a pas donné sa langue après avoir suivi le discours de Félix Tshisekedi sur l'état de la nation. Il, c'est Barnabé Bin Kikaya, proche de l'ancien président de la République Joseph Kabila. A l'en croire, Félix Tshisekedi vient d'administrer une leçon aux extrémistes de tous bords sur ce qu’est un homme d’Etat.

Olivier Kamitatu, directeur de cabinet du président de Ensemble pour le changement, Moïse Katumbi, a salué la volonté de Tshisekedi de respecter la constitution et la nécessité de la désignation du porte-parole de l'opposition. Par contre, il a critiqué son discours en le considérant comme un chapelet de bonnes intentions.  D'après ce proche de M. Katumbi, Félix Tshisekedi est "un distributeur automatique des promesses" qu'il a énoncées dans un contexte politique où son prédécesseur Joseph Kabila tient le haut du pavé.  

Plus d'une dizaine de militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) section de Kananga au Kasaï Central, ont marché ce vendredi 13 décembre 2019, pour dire non aux massacres de la population dans l'EST du pays. Dans leur mémorandum adressé à Félix Tshisekedi chef de l'État, ce mouvement citoyen souligne que ces tueries sont de nature à fragiliser ses efforts. 

Réagissant au discours du chef de l'État, sur l'état de la Nation, prononcé ce vendredi 13 décembre 2019 devant le Parlement réuni en Congrès, le député national Chérubin Okende dit "rester sur sa soif". Cet élu de LAMUKA estime que le président Tshisekedi a fait un discours de propagande, "au lieu de donner les réalisations de sa gouvernance". 

Quelques minutes après le discours de Félix Tshisekedi sur l'état de la nation ce vendredi devant le congrès, les réactions fusent de partout. Pour Constant Mutamba,  président de la Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo, NOGEC, regroupement politique du Front Commun pour le Congo, FCC, le discours du Président de la République Félix Tshisekedi est empreint d'intelligence, de sagesse, de maturité, et de volonté de changement.

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de terminer son tout premier discours sur l'état de la Nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès ce vendredi 13 décembre 2019. Pendant plus de deux heures, le président de la République s'est adressé à la Nation, en dévoilant les priorités de son action ainsi que quelques réalisations depuis son accession à la magistrature suprême.

Le président de la République Démocratique du Congo a, ce vendredi 13 décembre 2019 à l'occasion de son discours sur l'état de la Nation, décrété 2020 comme étant l'année de l'action. "Je décrète l'année 2020, l'année de l'action, l'année de la paix, l'année de la justice pour tous, l'année de la renaissance", a déclaré le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Peu avant, le président de la République a rendu hommage à tous les Congolais qui se sont distingués durant cette année 2019 et ont par la même occasion vendue l'image positive de la RDC.

Le chef de l'État a, à l'occasion de son discours sur l'état de la nation ce vendredi 13 décembre 2019 devant le congrès, affirmé que tous les moyens seront mis en œuvre par le gouvernement pour une mobilisation accrue des recettes afin que l'exécution du Budget 2020, chiffré à 10 milliards $, soit effective.  Cependant, Félix Tshisekedi ne s'accorde pas avec ceux qui qualifient ce projet de budget d'utopique. 

S'exprimant devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès ce vendredi 13 décembre 2019, le chef de l'État a, au sujet de la lutte contre le coulage des recettes, déclaré qu'une attention particulière sera portée sur la discipline budgétaire. Félix Tshisekedi affirme que le problème de fond de l'économie congolaise se situe au niveau de l'augmentation durable des recettes dont il fait, dit-il, une priorité nationale impérative.

Le président de la République a promis, ce vendredi 13 décembre 2019 devant le Parlement réuni en Congrès, de veiller de manière à garantir l'indépendance véritable du pouvoir judiciaire. Pour Félix Tshisekedi, cela passe impérativement par l'amélioration des conditions de vie et de travail des magistrats et du personnel judiciaire pour les mettre à l'abri de diverses sollicitations. "Je tiens à ce que tout le monde, riche comme pauvre, puisse avoir un accès équitable à la justice", a déclaré le président Tshisekedi.