Politique

La Majorité Présidentielle a réussi son pari de procéder au remplacement des animateurs de la CENI dont la loyauté envers le pouvoir n’était plus ni  acquise, ni sûre.  L’entérinement à l’Assemblée nationale, lundi 16 novembre 2015, de la candidature de Madame  Pierrette Mwenze Kisonga, au poste de Questeur de la CENI, aura été le dernier élément du puzzle.

Alors que rien sur le terrain ne rassure quant à sa tenue effective, le dialogue attise déjà  la convoitise. Naïfs, la plupart de Congolais ne songent pas aux dessous des cartes. Des analystes sont formels : il y a un piège bien tendu autour de ce forum. Le scenario prévoit la nomination de 200 députés nationaux et 100 sénateurs pour constituer le nouveau Parlement de la transition. Ce qui ne peut être possible qu’après la dissolution du Parlement en exercice. La Majorité est-elle prête à tenter ce qui a tout l’air d’un saut périlleux ?

Pour s’être rallié au G7, Dani Banza, désormais ancien président national, exclu définitivement du parti.

Le député national de l’opposition Franck Diongo a donné mardi dernier 10 novembre, au Brussel Press Club Europe, une conférence de presse sur le thème : "Enjeu du processus électoral, facteurs de blocage". L’orateur impute au gouvernement la responsabilité du " blocage " du processus électoral et propose deux scénarii de sortie de crise. D’abord un " déblocage volontaire ", caractérisé par l’annonce par le chef de l’Etat de ne pas se représenter à la prochaine élection.

Les points focaux des ministères sont en séminaire atelier sur le contrôle parlementaire.

Dans une ordonnance lue lundi 16 novembre à la télévision nationale (RTNC), le président de la république, Joseph Kabila, a investi Corneille Nangaa comme président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Maman Sambo Sidikou est entré en fonction lundi 16 novembre. Il se dit heureux de revenir en République démocratique du Congo, après son dernier séjour de 2010 à 2011. « J’étais ici en 2010-2011. Je vois toute la différence. C’est d’abord qu’on a une autoroute. Deuxièmement, je suis heureux de me retrouver au pays pour parler local. Je me sens d’ici profondément. Je suis heureux d’être là », a affirmé le nouveau patron de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Seuls cinq des vingt et un commissaires spéciaux nommés en octobre dernier à la tête de nouvelles provinces ont déjà rejoint leur poste. Il s’agit des commissaires du Kwilu (Mbala Mbala Kasongo), du Kwango (Larousse Kabula), du Maï-Ndombe (Ngobila Mbaka), de la Tshopo (Tokole Ilongo) et du Lualaba (Muyej Mangez). La plupart des seize autres qui n’ont pas encore rejoint leurs postes seraient encore à Kinshasa.

La Dynamique de l’opposition rappelle que, si au plu tard le 18 février 2016, les opérations en rapport avec la constitution d’un fichier électoral inclusif n’ont pas commencé, elle annoncera officiellement le début de l’opération ‘‘ Kabila-dégage’’. La menace est à prendre au sérieux d’autant plus que les opposants refusent de

Pierrette Mwenze Kisonga, c’est la nouvelle questeure de la commission électorale nationale indépendante. Elle a été désignée par la majorité présidentielle pour succéder à Chantal Ngoyi Tshite issue des rangs du Mouvement social pour le renouveau, parti membre du G7 passé à l’opposition politique.  Sa désignation a été entérinée lundi à l’assemblée nationale. Diplomate, Pierrette Mwenze est licenciée en droit de l’Université de Lubumbashi.