À l’approche imminente de la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila en République démocratique du Congo (RDC) et de la passation du pouvoir en décembre 2016 au nouveau président élu, les prétendants à la succession fourbissent leurs armes et se bousculent au portillon en vue d’une bataille politique attendue avec impatience, théoriquement le 27 novembre 2016.
C’est en prévision de cette bataille politique que l’ancien gouverneur de la riche province du Katanga, Moïse Katumbi a annoncé officiellement le mercredi 4 mai 2016, soit six mois plus tôt que prévu,
Politique
Les députés Jacques Assumani Likalanganyo et Omer Kambale avaient déjà été chassés du parti depuis octobre 2015. Par ailleurs, Aggée Matembo, porte-parole du groupe de mécontents, n’est simplement pas cadre du parti ", dixit Me Kakule Matembela, SG adjoint du parti cher au patriarche Charles Mwando Nsimba.
" L’Union nationale des démocrates fédéralistes (UNADEF), reste une et indivisible ". Son Secrétaire général adjoint, Me Kakule Matembela, l’a déclaré hier mercredi le 11 mai à la presse.
Le président de la Solidarité congolaise pour le développement (SCODE), Jean-Claude Muyambo, a réitéré mardi 10 mai son appel pour une évacuation médicale à l’étranger pour des soins appropriés.
«C’est le peuple qui a gagné, parce que le peuple avait besoin de l’interprétation de l’article 70 de la constitution», a réagi mercredi 11 mai le président du groupe parlementaire du PPRD à l’Assemblée nationale, Ramazani Shadary, à l’arrêt de la Cour constitutionnelle confirmant le maintien en fonction de l’actuel chef de l’Etat jusqu’à l’installation effective du nouveau président élu.
Selon l’arrêt rendu mercredi par la Cour constitutionnelle, pour consacrer le principe de la continuité de l’Etat consacré par l’article 69 de la Constitution, l’article 70 permet au chef d’Etat arrivé fin m
Affaire Katumbi, Kyungu dénonce «une cabale du pouvoir». C'est au sortir de la deuxième audition de l'ex gouverneur de l'ex Katanga le mercredi 11 avril que l'ancien président de l'assemblée provinciale a tenu ses propos. Le président de l'Unafec a demandé au peuple de rester mobilisé lors de la troisième audition de Moïse Katumbi prévue le vendredi à 11heure au Parquet de Lubumbashi. Gabriel Kyungu a dit aussi que « personne ne peut vaincre le peuple». Auparavant, il avait dit que le pouvoir avait peur d'eux ( Entendez par le G7). Les ex alliés de Kabila lui rendent coup pour coup.
Quelques députés nationaux, membres du G7, séjournent depuis hier mardi 10 mai à Lubumbashi pour élargir l’équipe de délégués de la plate-forme au deuxième round de l’audition de Moïse Katumbi auprès du parquet général de Lubumbashi dans l’affaire de recrutement des mercenaires.
Ce n’est pas AfricaNews qui le dit. C’est un avocat pro-Katumbi, Me Papy Mbaki, auteur d’une réflexion démontrant que les éléments de définition du mot «mercenaire» ne sont pas réunis dans le cadre des faits reprochés au candidat à la présidentielle de novembre 2016.
Le président de l’Assemblée nationale met fin aux rumeurs d’instrumentalisation des contrôles parlementaires contre certains membres du gouvernement.
Las d’être accusé d’instrumentaliser les députés contre le Premier ministre ou les membres du gouvernement, Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, a entrepris de se défendre.
L’envoyé spécial du gouvernement américain dans la région des grands-lacs, Thomas Perriello a affirmé que les Etas Unis ne soutiennent aucun camp politique au Congo-Kinshasa. A l’issue d’un entretien avec Aubin Minaku, président de l’assemblée nationale de RDC, le diplomate américain a rappelé sur la nécessité d’accélérer le processus électoral. Outre cette question, Thomas Perriello a plaidé pour que les opérations conjointes Monusco-Armée congolaise débutent rapidement pour mettre fin au calvaire de la population de Beni.
Des milliers des partisans de Moise Katumbi ont été dispersés par la police. Aux environs du parquet, un dispositif impressionnant de la police a été mis en place depuis la nuit. Des barricades ont été placées partout mais parfois le cordon sécuritaire cédait. Des gaz lacrymogènes ont été tirés mais la foule très déterminée, s’est déplacée à quelques mètres. Il y a eu de nombreux blessés et de personnes arrêtées lors de ces échauffourées, a indiqué un témoin. Pour les Katumbistes, il n’est pas question de laisser leur leader sous la traine du pouvoir.