Les Sénateurs ont adopté mardi 14 juillet le projet de loi sur le statut des chefs coutumiers. Ce texte octroie à l’autorité coutumière une rémunération décente, un privilège de juridiction et l’affiliation à un régime de sécurité sociale. Mais la loi n’accorde pas d’immunités aux chefs coutumiers, a précisé le président de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ), le sénateur Sébastien Adambu.
Selon lui, les immunités sont accordées en fonction de la parole que l’on prend pour le bien de la population qu’on représente dans un organe délibérant.
Politique
Dans le lot des milliers de documents et câbles diplomatiques publiés par WikiLeaks le 26 août 2011, il y a un câble produit en février2010 par l’ambassade étatsunienne à Kinshasa et envoyé au Département d’Etat. La lecture de ce câble diplomatique est particulièrement fascinante du fait qu’il est d’actualité. Le câble en question a pour objet : « La Théorie du complot de la ‘Balkanisation’ - un défi pour les efforts de rayonnement de la Diplomatie Publique en RDC ».
Voici ma traduction intégrale ce câble :
KINSHASA, 2 FÉVRIER 2010. 11H08
« 1.
Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer la mainmise du gouvernement sur l’ensemble du processus réalisé en ignorant les attributions constitutionnelles de la CENI en la matière
Samedi dernier, par la bouche d’un de ses membres influents en la personne du vice premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, la Majorité présidentielle est montée au créneau pour claironner à la face du monde son autosatisfaction autour du découpage territorial et de l’installation de nouvelles provinces en RDC !
L’événement à été relayé par le point de presse tenu par le précité en son cabinet de tr
Après plusieurs années de léthargie, la République Démocratie du Congo vient de refaire surface sur la scène internationale grâce à la diplomatie parlementaire qui a ainsi réussi à marquer un grand coup.
La Majorité présidentielle (MP) ne manque pas d’initiatives pour pérenniser son emprise dans les institutions de la République démocratique du Congo. Après avoir tenté en vain de modifier, à son goût, la Constitution et la loi électorale, elle réfléchit sur la mise en œuvre d’un schéma qui, à terme, devait conduire à une table rase des institutions issues des élections de 2011. Ce qui ouvrira grandement la voie à une 4ème République.
En séjour médical à Bruxelles depuis le mois d’août 2014, Etienne Tshisekedi est fort sollicité tant par ses compatriotes de la diaspora que par ceux en provenance de la RDCongo, de passage par la capitale belge. Le dernier visiteur de marque en date n’était autre que Martin Fayulu, député national, président de l’Ecide, Coordonnateur des FAC (Forces Acquises au Changement) et de « Sauvons le Congo ».
Le samedi 11 juillet 2015, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), par le biais du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, a annoncé (i) la convocation des sessions extraordinaires des Assemblées provinciales des nouvelles provinces démembrées et (ii) l’élection des gouverneurs de ces nouvelles provinces.
Cet acte, bien que verbal, met en difficulté l’exécution de la décision 001/CENI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales 2015 et des élections présidentielle et législatives 2016.
Le leader de Pax Congo, Ne Muanda Nsemi, fait partie des rares politiciens que le président Joseph Kabila a consultés et qui soutient qu’« à l’heure actuelle, la République démocratique du Congo est incapable d’organiser des élections crédibles ».
Affirmant qu’« il ne sert à rien de s’accrocher aux mots +glissement+ ou +délais constitutionnels+, », il estime que « le plus important serait de remplir les préalables à la tenue des élections crédibles ».
Pour sa part, la CENI exige la correction des erreurs contenues dans des listes des groupements établis par le ministère de l’Intérieur et envoyées à la Centrale électorale.
Depuis l’ouverture de la session extraordinaire dans les deux Chambres, le 4 juillet en cours, aucune plénière n’a été convoquée pour débattre de la matière principale qui est l’examen du projet de loi sur la répartition des sièges aux municipales, urbaines et locales.
L’unification de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) préoccupe au plus haut point les fondateurs et les co-fondateurs de ce parti. Et ce, après 20 ans de division.