Politique

En dépit des appels et dénégations du gouvernement national et du gouvernement provincial pour démobiliser la population, appelée par les leaders de l’Opposition excepté l’Udps, à observer une journée ville ou à marcher vers le parlement pour en paralyser les travaux sur l’adoption de la loi modificatrice des élections, Kinshasa s’est réveillé dans un chaos indescriptible comme la ville ne l’avait jamais connu dans son histoire récente.
Le consensus rompu, les « Lumbistes » parmi les traitres, la balle dans le camp du Sénat pour barrer la route à toute tentative d’organiser la présidentielle après 2016. La nation congolaise est en danger. L’heure est grave. Les députés nationaux de la Majorité présidentielle (MP) ont, voté, samedi 17janvier 2014, une loi électorale qui risque d’embraser la République démocratique du Congo. Avec 305 voix ‘ pour “, 8 « contre » et 24 abstentions, la loi modifiant la loi électorale a été votée è 23h30’.
Le projet de la loi électorale tel que « toiletté » par la commission politique, administrative et juridique a été adoptée en plénière de l’Assemblée Nationale le samedi 17 janvier 2015 dans la soirée.
Le député de l’opposition, Jean Lucien Bussa, a boycotté la plénière du samedi 17 janvier 2015 consacré à l’examen du projet de la loi électorale à l’Assemblée nationale pour aller mobiliser sa base de Kinkole contre ledit projet.
Ils étaient nombreux, partisans et militants du parti Lumumbiste Unifié (PALU), à commémorer la clôture des ateliers, tenus du 31 octobre 2014 au 17 janvier 2015, dans le cadre des activités marquant le cinquantenaire de ce parti politique.
Jean Claude MUYAMBO et Vital KAMERHE séquestrés au siège de l'UNC. Depuis 1 heure du matin le siège du parti UNC situé sur l'avenue de l'enseignement dans la commune de KASAVUBU est encerclé par des policiers lourdement armés. Quand on sait que c'est aujourd'hui qu'est prévue à 8 heures la mobilisation générale contre la révision constitutionnelle,il y a des questions à se poser sur le mobile de la présence policière autour du siège de l'UNC (Union pour la Nation Congolaise) parti de Kamerhe.
L'Assemblée nationale de la RDC a adopté samedi soir un projet de loi électorale susceptible d'entraîner le report de la prochaine présidentielle censée avoir lieu en 2016. Le texte a été adopté peu après 23h30 (22h30 GMT) par 337 députés ayant voté pour le texte, 8 contre, et 24 se sont abstenus. La plus grande partie des députés d'opposition n'ont pas pris part au vote.
La seule idée d’une modification de la Constitution, qui aurait permis au président sortant Joseph Kabila de briguer un troisième mandat ayant suscité un tollé général, au Congo et à l’étranger, c’est donc la tactique du « glissement » qui a prévalu. Samedi en fin de soirée, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi qui lie la tenue des prochaines élections, législatives et présidentielle, au résultat et surtout à l’aboutissement du recensement général qui doit être entamé cette année.
*Tous les Députés du Groupe parlementaire MSR et Alliés ont préféré s’abstenir lors du vote de la loi électorale, le samedi 17 janvier. L’article 8, qui fait du recensement de la population,  un préalable à l’organisation de la présidentielle et des législatives nationales, divise la Majorité Présidentielle. Tous les regards sont tournés vers le Sénat qui examine, en seconde lecture, la loi électorale,  avant sa transmission au Président de la République pour promulgation. 
Adopté depuis samedi 17 janvier dernier à l’Assemblée nationale, le projet de loi électorale est pour le moment au Sénat pour la seconde lecture. Dans l’examen de ce texte, l’article 8 qui fait l’objet de nombreuses critiques dans l’opinion a été adopté tel quel. En fait, l’identification de la population passe pour une exigence primordiale pour la bonne tenue des élections.