Sécurité

Bastion des mouvements rebelles et groupes armés tant congolais, rwandais qu’ougandais depuis plus de 20 ans, l’Est de la République Démocratique du Congo continue d’être l’objet d’une insécurité récurrente.

Les assaillants auteurs du nouveau massacre de Beni au Nord-Kivu ont utilisé la même tenue que portent les Forces armées de la RDC, a affirmé dimanche 14 août, le commandant des opérations Sokola 1, le général Marcel Mabangu. Au cours d'une conférence de presse organisée à Beni après ce nouveau massacre des civils dans le quartier Rwangoma, il a indiqué que ces criminels ont utilisé cette stratégie « pour créer la confusion  et tromper la vigilance de la population ». Le commandant des opérations Sokola 1 et du secteur opérationnel du grand Nord  annonce que les FARDC engagées dans les opéra

A Nyabibwe, en territoire de Kalehe (Sud-Kivu), la population a arrêté, samedi 13 août,  six présumés bandits armés.

Un collectif d’avocats accuse la police nationale d’avoir illégalement arrêté, depuis plus d’une semaine, une vingtaine d’enfants, au quartier Tshasasa, à Lubumbashi (Haut-Katanga). Selon cette organisation, ces mineurs ont été arrêtés pendant un bouclage dans la nuit du 5 au 6 août et gardés au même cachot que les adultes. Ce collectif exige la libération de ces enfants. «Parmi les gens arrêtés, il y a des mineurs placés avec les adultes pendant huit jours en violation de la loi 09, portant protection de l’enfant.

Le président de la RDC, Joseph Kabila, a visité, jeudi 11 août, la localité de Miriki, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. C’est la première visite du chef de l’Etat dans cette partie de la province. Celle-ci intervient après les conflits inter-ethniques ayant opposé les communautés Nandé et Hutus, en janvier dernier. Ces tensions se sont soldées par le massacre de plusieurs civils.

La population de Kashusha dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu) en colère a barricadé, jeudi 11 août, la route principale qui mène à l’aéroport de Kavumu, pour protester contre le meurtre de trois personnes et l’insécurité devenue grandissante dans leur milieu. Les sources locales renseignent que des bandits armés ont attaqué mercredi 10 août, quatre maisons faisant  trois morts et deux blessés graves.

Les FARDC et les policiers, qui contrôlent depuis mercredi 10 août  soir   la ville de Tshimbulu (Kasaï Central), demandent à la population de vaquer librement à ses occupations, rapportent les sources locales. Les policiers du groupe mobile d’intervention notamment  sensibilisent les populations et les invitent au calme, renseigne la société civile locale. Des sources concordantes indiquent qu’avant d’atteindre Tshimbulu, les militaires  se sont affrontés aux miliciens dans la périphérie de la mission catholique Tshikula.

Plusieurs biens des valeurs des villageois, dont de l’argent et des articles de commerce, ont été emportés dans la nuit du lundi à mardi 9 août après une incursion des Maï-Maï à Mvula, une localité du territoire de Mitwaba dans la province du Haut-Katanga. D’après des sources de la société civile de Mitwaba qui ont livré cette information à Radio Okapi,  les mutins, armés de fusils, machettes, gourdins et flèches, ont d’abord tiré des coups de feu en l’air, provoquant la fuite des villageois en brousse. Ils ont ensuite cassé les portes et fenêtres de quelques maisons de commerce du village,

La police nationale a arrêté, dimanche 7 août, six bandits armés dont deux militaires dans la localité de Hoho, située à la périphérie Sud de la ville de Bunia (Ituri).