Sécurité

Une décision saluée par beaucoup, alors que certaines organisation de défense des droits de l’homme continuent à exiger un forum pour trouver des solutions à ce problème de banditisme des jeunes! « L’Opération Likofi » avait défrayé la chronique en son temps dans le pays, plus particulièrement dans la ville province de Kinshasa. Cette opération qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive, a été évaluée lors du dernier conseil des ministres.

Au lendemain de la décision du gouvernement de poursuivre l’opération de traque des bandits appelés kulunas, Lambert Mende affirme que cette décision a été prise suite à la résurgence des activités criminelles dans plusieurs grandes agglomérations. A (re)Lire: RDC : la traque des Kulunas va se poursuivre

Les militaires, qui étaient basés dans la région de Bwalanda et Kikuku, ont quitté leurs positions depuis très tôt lundi 11 avril matin dans le groupement Mutanda, chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon plusieurs sources locales, jusque-là, il n’y a plus d’autres troupes des FARDC pour assurer la relève. La population s’inquiète du vide laissé par ces militaires et qui pourra profiter aux groupes armés.

L’opération ’’Likofi’’ sera à nouveau de retour sur le territoire congolais. Destinée à traquer les brigands qui terrorisent la population à l’arme blanche, cette opération avait baissé les ardeurs de ces bandits de rue il y a quelques années. Vu la résurgence de la violence dans les milieux urbains, le Conseil des ministres sur proposition du ministère de l’Intérieur, a approuvé le retour de cette opération lors de la réunion d’hier lundi 11 avril.

Les Forces armées de la RDC et l’armée burundaise traquent, chacun sur son territoire, les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL), depuis samedi 9 avril à Kiliba, dans la plaine de la Ruzizi (territoire d’Uvira).

Assassinat. On en parle tous les jours au Nord-Kivu. La province est devenue comme un far west. Malgré les appels de la population, l’insécurité n’est toujours pas endiguée. Des carnages et kidnapping sont monnaie courante. Le cas le plus frappant est l’assassinat samedi de Masumbuko Uzima, président de la communauté Banyabwisha à Nyamilima, en groupement de Binza dans le territoire de Rutshuru. Le préfet de l’Institut Karadja, père de deux enfants a été visité à 23h00 par des hommes en uniforme. L’infortuné a été abattu sur place en présence de sa famille, explique un voisin.

Malgré «l’incapacité » de la Ceni d’organiser la présidentielle et les législatives en novembre 2016, la Monusco en appelle au respect du délai constitutionnel.  

Des hommes armés ont braqué un véhicule sur l’axe Beni-Butembo à hauteur du pont Kisalala. Les assaillants ont tiré à bout portant sur les passagers faisant un mort. L’attaque a eu lieu non loin d’un poste de l’armée congolaise. D’ailleurs, le commandant de poste au pont Kisalala a été arrêté. L’adjudant Matembe a été arrêté pour des raisons d’enquête, a-t-on appris des sources sécuritaires. Dans la région, la population exige la relève de cette unité des Fardc. Le cauchemar se poursuit pour les habitants de Beni et Butembo.

Interpol s’engage à former les policiers de l’Afrique centrale contre le terrorisme dans la région. L’Officier régional spécialisé de cette Organisation internationale de police criminelle, le colonel Chantal Apendeki, l’a affirmé jeudi 7 avril à Kinshasa.

Dans un communiqué publié jeudi à la Haye, la Cour pénale internationale (CPI) dit approuver les poursuites à l’encontre de Germain Katanga par la justice congolaise. Selon ce document, le facteur clé dans la décision de la présidence de la Cour est que les allégations contre Katanga dans les procédures nationales en République démocratique du Congo (RDC) ne sont pas les mêmes pour lesquelles il a été jugé à La Haye.