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Le président du Parti Lumumbiste Progressiste, (MLP), n'est pas allé par le dos de la cuillère ce dimanche 12 avril 2020 devant la presse, pour fustiger la tenue prochaine du Congrès. Pour Franck Diongo, ce congrès n'est pas opportun étant donné, dit-il, la République Démocratique du Congo est dans un État d'urgence sanitaire.

Le ministre de la Santé a apporté son soutien au professeur Jean-Jacques Muyembe après ses propos ayant soulevé un tollé dans l'opinion, sur la candidature de la RDC en faveur des essais cliniques du vaccin contre le covid-19.  Tout en appelant à l'union sacrée pour combattre cette pandémie, le docteur Eteni Longondo estime que la déclaration de Muyembe ne peut faire oublier ses 50 ans des loyaux services rendus à la nation. 

Dans une déclaration lue ce samedi 11 avril 2020, par l'interfederal de l'Union pour la Nation Congolaise UNC/Kasaï, Jean Denis Tshiyombo, les cadres et membres de ce parti membre de la coalition Cap pour le Changement, (CACH), ont réitéré leur soutien inconditionnel à "leur leader" Vital Kamerhe.

Paul Tshilumbu a fustigé ce samedi 11 mars 2020, la décision de Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), le suspendant de ses fonctions de secrétaire national en charge des élections, suivi du processus électoral et porte-parole du parti. Se confiant à 7SUR7.CD, le professeur Paul Tshilumbu estime qu'il revient à l'exécutif de l'UDPS de se réunir pour lever l'option portant interdiction aux cadres du parti de s'exprimer sur le dossier de 100 jours.

Le président de la commission santé contre le coronavirus dans la province du Sud-Kivu, le docteur Dénis Mukwege  recommande un confinement partiel des personnes âgées de plus de 60 ans. Dans un communiqué rendu public le vendredi 10 avril 2020, il indique que cette mesure permettra de protéger les plus fragiles, qui sont également les plus exposés.

Au cours d'une conférence de presse tenue le vendredi 10 avril dernier à Kinshasa, André Alain Atundu est revenu sur la polémique suscitée par les propos du docteur Jean-Jacques Muyembe au sujet de la candidature de la RDC pour des essais cliniques du vaccin contre le coronavirus. Ce cadre du Front Commun pour le Congo, (FCC), estime que pendant cette période de crise sanitaire, seul le docteur Muyembe qui a déjà fait ses preuves demeure la référence sur le plan médico-scientifique et que le chef de l'État demeure quant à lui la seule voix sur le plan de l'État.

Le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a échangé ce vendredi 10 avril 2020 au Palais du peuple avec les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Alexis Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda. La convocation prochaine du congrès en République Démocratique du Congo était au menu des échanges entre les trois personnalités. À l'issue des échanges, le premier ministre a déclaré devant la presse que les questions d'ordre logistique ont été évoquées, notamment la désinfection du bâtiment du Palais du peuple.

En cette période où le pays est confronté à la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, les messages de sensibilisation de la population en vue de stopper la propagation de cette pandémie ne cessent de pleuvoir.  La dernière en date est celui de Moïse Katumbi, président de l'Ensemble pour la République qui appelle à l'application des gestes barrières et invite la jeunesse à la responsabilité et à la solidarité pour vaincre ce virus mortel.

La défense de Vital Kamerhe va solliciter une mise en liberté provisoire. L'annonce a été faite ce jeudi 9 avril 2020 par son avocat, Me John Kaboto qui s'est confié à la presse au sujet de l'audition du directeur de cabinet du chef de l'État. "Nous nous sommes respectueux de la procédure, nous devons introduire d'abord une lettre de la demande de sa mise en liberté provisoire pour qu'il puisse au moins retrouver sa liberté. Il va continuer à coopérer avec la justice. Vital Kamerhe n'est pas un petit monsieur", a-t-il déclaré.

Maître John Kaboto, avocat de Vital Kamerhe, a, dans un entretien accordé à la presse ce jeudi 9 avril 2020, déclaré que l'instruction du directeur de cabinet du chef de l'État a été émaillée et sanctionnée de 51 questions posées et que Vital Kamerhe y a répondu avec grand succès. Selon ce dernier, même des questions qui n'ont aucun lien avec le dossier de 100 jours ont été posées au directeur de cabinet du président de la République Démocratique du Congo.