Le président américain a accentué la pression sur le président Kabila dont le deuxième et dernier mandat s’achève fin décembre 2016. Dans son message envoyé au chef de l’état congolais à l’occasion de la fête de l’indépendance de la RDC, Barack Obama lui a, en des termes polis, demandé de passer la main. ‘‘Le peuple des Etats Unis se joint à moi pour vous exprimer ainsi qu’au peuple congolais les meilleurs vœux. Nous sommes aux cotés du peuple congolais et nous soutenons le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir’’, écrit Obama.
Politique
« A tous ceux qui pensent que l’histoire de la République Démocratique du Congo devrait toujours s’écrire en lettres de sang et par les autres, nous rappelons que c’est par le peuple congolais et en RDC, dans la paix, que les nouvelles pages de l’histoire de notre pays restent à écrire et le seront », a déclaré mercredi 29 juin Joseph Kabila lors de son discours à la nation à la veille de la fête de l’indépendance de la RDC.
Il estime que le peuple est désormais mûr pour décider de son sort, égratignant au passage les « ingérences étrangères dans les affaires intérieu
«Cette option [du dialogue] étant pour nous irréversible, j’encourage le facilitateur désigné par l’Union africaine, [Edem Kodjo], à finaliser ses consultations en vue de l’ouverture rapide de ce forum et l’assure du soutien de la nation congolaise dans ses efforts visant à parvenir à un consensus politique», a déclaré mercredi 29 juin le chef de l’Etat lors de son discours à la nation à la veille de la fête de l’indépendance de la RDC.
Joseph Kabila rappelle qu’il y a une année, il avait convoqué un dialogue national inclusif en vue de garantir un processus électoral inclusif, crédible et s
La condamnation de Katumbi par le tribunal de paix de Kamalondo a provoqué la colère du G7. Le regroupement politique de l’opposition parle d’une décision injuste et une honte pour la justice congolaise. Dans le communiqué signé par Charles Mwando Nsimba, le G7 condamne cette parodie de justice. Pour cette plateforme, le pouvoir veut écarter de la course à la magistrature suprême son candidat.
En difficulté pour faire décoller le dialogue politique, le facilitateur Edem Kodjo cherche des appuis politiques dans le continent. Après le président sud-africain, Jacob Zuma, il est allé consulter le président du Congo/Brazzaville, Dénis Sassou Ngueso. Au même moment, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a été signalé à Oyo, ville natale de Dénis Sassou Ngueso. Curieuse coïncidence.
Au centre des débats depuis plusieurs mois, le Dialogue politique à organiser entre les acteurs politiques et ceux de la société civile ne cesse de susciter des réactions. Les uns se déclarent favorables à sa tenue ; tandis que d’autres le rejettent carrément, au motif qu’il serait convoqué pour permettre à Joseph Kabila de rester en place au-delà de la fin de son dernier mandat.
Condamné la semaine dernière par le Tribunal de Paix de Kamalondo (Lubumbashi) à 36 mois de prison et à un million de dollars d’amende sous prétexte d’avoir spolié un immeuble du Grec Stoupis, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, continue de recevoir des messages de soutien de ses alliés politiques.
Le 30 juin 1960, les Congolais fraichement libérés de la colonisation belge avaient dansé au rythme d’un air bien connu de chez nous : « Indépendance cha cha.. ». Ils avaient également chanté : « Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant, dans la paix… ». 56 ans après, c’est le grand brouillard. Des millions de filles et fils de ce pays, qui rêvaient de mieux vivre aujourd’hui qu’hier, en citoyens libres, sont terriblement désillusionnés.
Depuis son départ du PPRD, puis de la Majorité présidentielle, Moïse Katumbi Chapwe, donne des insomnies à la famille politique du chef de l’Etat. Dans les rangs du pouvoir, le candidat déclaré à la présidentielle de 2016 passe désormais pour un homme à abattre.