Politique

L’arrêt de la Cour Constitutionnelle est « une patate chaude » pour la majorité présidentielle, a estimé le député du camp présidentiel, Patrick-Thierry-André Kakwata invité mardi 8 septembre à l’émission Dialogue entre Congolais sur Radio Okapi. Son contradicteur, l'élu de l'opposition, Fabrice Puela a exprimé sa « très grande déception » suite à cet arrêt.
Au lendemain de la publication d’un arrêt de la Cour constitutionnelle enjoignant le gouvernement de prendre des mesures transitoires exceptionnelles pour assurer la direction de nouvelles provinces et à la Ceni d’organiser l’élection des gouverneurs avant tout autre scrutin, l’opposant Clément Kanku estime que la Cour ouvre la voie à un glissement qui aboutirait au report des élections.
Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a déclaré mercredi 9 septembre à Goma que l’image de la Monusco s’était améliorée. En visite à Goma au Nord-Kivu, il a confirmé la fin de son mandat après deux années passées à la tête de la mission onusienne en RDC. « Je crois que l’image de la Monusco pendant ces deux ans s’est améliorée.
La Dynamique de l'Opposition rejette l'arrêt de la Cour Constitutionnelle à la suite de la requête de la CENI
La nouvelle est tombée comme un couperet. Elle émane de la Cour constitutionnelle et c’est le Premier ministre, chef du gouvernement qui, en personne, l‘annonce devant les neuf sages de cette institution en ces termes : « Le gouvernement n’a pas l‘argent pour organiser les élections des gouverneurs et des vice-gouverneurs». Et Matata Ponyo ne s’est pas arrêté là.
La rétractation des forces politiques et sociales surie dialogue inclusif consigné dans leur déclaration du 25juin2014 est perçue, du côté du Front populaire contre la révision constitutionnelle, comme un double jeu en faveur du glissement. Le déchirement au sein de l’Opposition est loin de s’arrêter, consacrant ainsi un ordre dispersé dans les actions préconisées et la lecture sur les questions d’actualité. Au cours d’un point de presse tenu lundi 7 septembre à Kinshasa, le Front populaire contre la révision constitutionnelle a rappelé la déclaration des forces politiques et sociales, signé
Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), récemment élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, est actuellement en France, où il s’est entretenu notamment avec Michaëlle Jean, la secrétaire générale de la Francophonie et son homologue français Claude Bartolone.
Le scrutin des gouverneurs des provinces nouvellement créées est résolument irréversible. La Cour constitutionnelle l’a confirmé hier, mardi 8 septembre 2015, en ordonnant au gouvernement de doter la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des moyens nécessaires pour «l’organisation impérative» des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées. Au gouvernement, on continue de soutenir l’hypothèse d’absence des moyens.
Le président intérimaire du Rassemblement des congolais nationalistes (RCDN) a confirmé hier, mardi 8 septembre 2015, devant le magistrat de l’Auditorat militaire de la Gombe, sa plainte contre les agents de la police qui l’auraient arrêté « arbitrairement ». Il ne veut pas lâcher l’affaire. Il ne veut pas se laisser faire.
Il n’y a plus aucune illusion à se faire. La RDC se trouve dans l’impossibilité de tenir le pari du processus électoral et de son corollaire : le calendrier global. Menacé d’une terrible crise financière, le Gouvernement ne sait plus où trouver les fonds nécessaires pour que la Ceni organise les élections telles que prévues dans le cadre du calendrier global. La chute brutale du cours du cuivre, met la RDC en difficulté. Principale consommatrice de notre production, la Chine vient de stopper son contrat avec l’industrie minière congolaise.

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