La Majorité vote pour, l’opposition vote contre, se signale par un vote blanc ou s’abstient. Voilà la caricature du vote dans les assemblées parlementaires plurielles et donc démocratiques. Sevrée de pluralisme pendant quatre décennies, la RDC est revenue à cet abc de la démocratie représentative.
Aussi, les deux hémicycles nichés au Palais du peuple sont-ils le théâtre de ce rituel parlementaire depuis 2007. Un Parlement c’est une majorité et une opposition. Ici comme ailleurs.
Politique
Après le vote éclair du projet de loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale pour les municipales et les locales, les parlementaires - uniquement ceux de la Majorité, l’Opposition ayant boycotté ce vote dans les deux Chambres - disent à qui veut les entendre qu’ils ont rempli Laur part du contrat. Ils ont réussi à éponger une grande contrainte d’ordre législatif réclamée à cor et à cri par la CENI.
Au Mécanisme national de suivi, avenue de la Justice à la Gombe, l’ambiance est studieuse. Comme d’habitude. En présence comme en l’absene du « Cordon », l’intendance suit. Parmi les hommes-clés du dispositif MNS. Gérard Tumba. d’ordinaire réservé, cet homme de dossier s’est confié à Africanews.
Soucieux de faire écho des actions menées par le Mécanisme national de suivi –MNS- à la presse afin de lever tout équivoque, Gérard Tumba Kaniki, directeur de cabinet de François Muamba, coordonnateur du MNS, s’est confié à Africanews dans un entretien exclusif.
Les initiateurs du parti politique issu de la milice “Bakata Katanga“ ont usé de la jurisprudence pour créer cette nouvelle formation politique.
Examen du projet de loi sur la répartition des sièges au Sénat
Sur le total de 108 membres composant la chambre haute, 77 sénateurs acquis à la cause de la MP ont voté hier à l’unanimité ledit projet au cours de l’unique plénière de la seconde session extraordinaire convoquée pour la circonstance par cette institution
Tous les regards étaient focalisés hier à la chambre haute du parlement où les sénateurs convoqués pour une seconde session extraordinaire devraient réexaminer et adopter le projet de loi portant répartition des sièges par circonscriptions électorale pour les élections municipa
Toute sollicitation à la CENI reste sans objet du fait que cette institution à vocation technique n’a aucune compétence pour régler les problèmes politiques
C’est une véritable conférence de presse de clarification qu’a tenue le lundi 10 août Jean-Pierre Lisanga Bonganga au nom du Front populaire contre la révision constitutionnelle, FP en abrégé, en sa qualité de Coordonnateur et Modérateur de l’Opposition responsable.
Attaché à un changement démocratique pour une alternance constructive et républicaine, l’orateur a aligné plusieurs arguments en faveur de l’organisation d’un dialogue politi
La Dynamique de l’opposition politique congolaise a dénoncé hier mardi 11 août » la corruption actuellement en cours ainsi que des manœuvres de certains responsables des institutions qui cherchent à soudoyer certains députés nationaux en leur tendant l’appât, à l’instar des sénateurs, du dépassement de leurs mandats, en violation de la Constitution.
» Elle rejette par ailleurs tout projet de glissement de mandat au-delà du 27 novembre 2016.
«Monstruosité constitutionnelle » : c’est l’expression clamée haut et fort par les sénateurs de l’opposition pour qualifier la plénière expéditive d’hier mardi 11 août 2015 au Palais du Peuple. Ce coup de théâtre, affirment-ils, constituera désormais un précédent fâcheux à inscrire dans les annales parlementaires de la République Démocratique Congo.
La « Loi Boshab », comme on l’appel dans les salons politiques de Kinshasa, n’a pas été charcutée comme annoncé tout au long du dernier week-end par certains membres de la Chambre haute du Parlement.
Alors que la décision de sa convocation signée par son président, Léon Kengo wa Dondo, fixait sa durée pour trente jours, soit du 11 août au 9 septembre 2015, la deuxième session extraordinaire du Sénat n’a vécu que l’espace d’une dizaine de minutes.
Les acteurs du MNS, mécanisme National de suivi de l'accord-cadre d'Addis Abeba, organisme gouvernemental, sont à couteaux tirés sur la gestion de ses finances.
Les adjoints du coordonateur François Mwamba reprochent la gestion opaque des fonds.
"Depuis la création du mécanisme national de suivi (mai 2013), monsieur Francois Mwamba refuse de communiquer à ses adjoints que nous sommes, les éléments de sa gestion financière, des fonds alloués par le gouvernement et les pièces justificatives de la gestion de ces fonds.