Les pressions ne font que s’accentuer sur le régime pour exiger la libération de Jean-Claude Muyambo et les siens, détenus illégalement par le pouvoir pour des raisons obscures.
Politique
Vital Kamerhe est à la tête d’une forte délégation des opposants rd-congolais qui sont invités par l’ancien sous-secrétaire d’État américain chargé de l’Afrique qui mènent des lobbyings à l’international pour dénicher des nouveaux leaders. Vingt opposants prendront part à ces assises prévues pour le 20 février prochain. Outre VK, il y aura entre autres Samy Badibanga, Franck Diongo, Jean Lucien Bussa, Martin Fayulu, Lisanga Bonganga, Moise Moni Della….
Moise Katumbi a regagné son Katanga natale, depuis le mardi soir dans la soirée après un mois passé en Londres pour un dernier chek-up sur sa santé. A Londres en passant par la Belgique, apprend-t-on des sources fiables, le Gouv’ a été reçu par des imminentes personnalités des capitales occidentales ou il a fortement échangé avec ces derniers sur la politique de la Rd-Congo.
Certainement les discutions autour du respect Constitutionnelle a été au menu des échanges avec des décideurs qui ont tourné le dos au régime en place qui se bat bec et ongle pour se maintenir au pouvoir.
Après la publication du calendrier électoral global, le président de la Ligue nationale pour les élections libres et transparentes (Linelit), Jérôme Bonso a demandé jeudi 12 février au gouvernement congolais de donner les moyens à la Ceni pour les opérations prévues. Toutes les élections- des locales à la présidentielle- coûteront un peu plus d’un milliard de dollars américains, selon le président de la Ceni.
« La Ceni a joué sa partition. Il faut que d’autres parties prenantes au processus électoral puissent jouer leurs partitions.
Les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo se tiendront le 27 novembre 2016, a annoncé jeudi 12 février la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le calendrier électoral global des élections a été rendu public à Kinshasa devant les représentants des institutions publiques congolaises et de la communauté internationale.
La proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle aura lieu le 7 décembre 2016. Les résultats définitifs seront annoncés le 17 décembre 2016.
Le chef de l’État congolais, Joseph Kabila a promulgué jeudi 12 février la nouvelle loi électorale. Adoptée en janvier dernier au Parlement, cette loi avait suscité une vive polémique dans la classe politique.
Moult pressions aussi bien interne qu’externe ont eu raison de l’entêtement de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) à ne pas publier un calendrier électoral global et consensuel comme l’exigent la majorité des forces sociales et politiques de la RD-Congo. La Ceni a finalement publié le jeudi 12 février 2015 un calendrier électoral global, c’est-à-dire de la présidentielle aux locales. Vous vous en doutez bien que c’est surtout la présidentielle, élection phare, à cause de la concentration des pouvoirs entre les mains du chef de l’Etat qui focalise toute l’attention.
Un avocat de profession, Me Jean-Marie Kabengela pour ne pas le citer, vient de relancer le débat autour de la très controversée nouvelle Loi électorale adoptée le dimanche 25 janvier 2015, sous forte pression populaire, par la Commission mixte paritaire du Sénat et de l’Assemblée Nationale.
Le régime sortant doit comprendre qu’il ne sert à rien de jouer à la résistance car dans la respiration démocratique d’un pays, rien n’est plus permanent que le changement.
La République Démocratique du Congo, ce vaste ensemble au cœur de l’Afrique n’est démocratique que de nom.
Comme annoncé en son temps par votre quotidien, la collaboration entre les Nations Unies et Kinshasa dans la traque des Fdlr n’avait pas longue vie. Un point de discorde majeur était apparu entre les deux partenaires. Il s’agit des imputations pour crimes à l’encontre de deux généraux placés par le gouvernement congolais comme dispositif clé dans l’éradication des forces négatives dont les Fdlr.
En effet, depuis le mardi 10 février, le porte-parole des Nations Unies, Stephan Dujarric, a annoncé la rupture à partir de New-York.