Santé

Cité dans le domaine de la santé comme une des réalisations-phare du Chef de l’Etat, dans le cadre de la Révolution de la Modernité, l’Hôpital du Cinquantenaire était secoué, dernièrement, par une grève de son personnel médical congolais. Présenté comme la conséquence d’arriérés de salaires impayés depuis deux ans, cet arrêt de travail vient de révéler, après enquête, plusieurs facettes cachées.

Une équipe d’intervention rapide venue du Japon séjourne depuis la semaine dernière à Kinshasa. Objectif, prêter main forte au gouvernement de la République démocratique du Congo dans ses efforts de lutte contre l’épidémie de la fièvre jaune. Cette mission est composée d’une dizaine de membres du ministère des Affaires du Japon.  

Ni ministre de la Fonction publique, ni ministre de la Santé publique, encore moins ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale ou Inspecteur du travail, le Secrétaire exécutif du Bureau de coordination et de suivi du Programme sino-congolais s’est étonnement mêlé à la gestion de la grève du personnel de l’hôpital du Cinquantenaire dont il a reçu et menacé une délégation mercredi 20 juillet 2016. Pendant ce temps, dans un droit de réponse transmis à AfricaNews, l’ancien ministre d’Etat en charge ITPR n’a pas osé placer un seul mot sur l’argent reçu des Indiens...

Le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, accompagné de la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population, Diene Keita, a visité hier mercredi 20 juillet les équipes médicales en charge de la campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus à l’hôpital Marie Biamba Mutombo, à Masina. Après avoir visité les différents locaux où les femmes se font dépister et subissent les opérations chirurgicales, le ministre a dit toute sa satisfaction avant d’appeler à la poursuite de cette campagne afin de satisfaire un nombre important de femmes.

La campagne de vaccination de masse contre la fièvre jaune a démarré, mercredi 20 juillet à dans la commune de Kisenso (Kinshasa). Initiée par le ministère de la Santé avec ses partenaires, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette opération de dix jours a pour objectif de renforcer davantage le statut immunitaire d’un plus grand nombre de personnes exposées dans cette zone où  trois cas de fièvre jaune ont été confirmés le mois dernier.

Trois-cent-six cas de choléra ont été enregistré depuis début juin dans la province de la Tshopo, a révélé mardi 19 juillet à Radio Okapi le médecin coordinateur du bureau Hygiène et Assainissement de la province de la Tshopo, le docteur Adelar Lofungula. Seize cas de décès attribués à cette maladie ont par ailleurs été répertoriés au cours de la même période, a-t-il ajouté. Deux zones de santé sont particulièrement concernées par la recrudescence du choléra dans cette province : Isangi et Yabaondo. Plus de 65% de cas recensés dans la région proviennent  de ces foyers.

Entre-temps, le PEV, rassure que la quantité est suffisante pour vacciner tout le monde à Kinshasa à partir de la mi-août 2016 ! Après Masina et Ndjili, la commune de Kisenso est celle choisie par le Programme élargi de vaccination (PEV) pour procéder à la campagne de vaccination riposte contre la fièvre jaune, une épidémie dont quelques cas ont été relevés dans certaines parties de la ville province de Kinshasa.

« 498 mille 625 ménages dénombrés dans la province de la Mongala bénéficie gratuitement  de la moustiquaire imprégnée d'insecticides à longue durée pour se prévenir contre le paludisme. La campagne de masse a été lancée par Bienvenu Esimba, Gouverneur de province à Lisala, Chef-lieu de la province".  

Des experts de la Santé plaident pour la mise en place d’un programme national de lutte contre le cancer du col utérin. Ils ont formulé cette demande, jeudi 14 juillet, lors d’une rencontre de sensibilisation qui a eu lieu au siège de l’OMS à Kinshasa. Cette rencontre organisée à l’initiative de la fondation Mutombo Dikembe a réuni le ministère de la Santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le centre de contrôles des maladies (CDC) et plusieurs autres acteurs et partenaires en santé de la RDC.

On croyait que face aux risques importants d’une propagation de la fièvre jaune à Kinshasa, une mégapole de plus de dix millions d’habitants, les autorités sanitaires nationales engageraient une campagne de sensibilisation de grande envergure. L’on constate