Sécurité

Au total, 20 personnes ont été interpellées par les services de sécurité lors d'un bouclage mixte PNC-FARDC au quartier Cité Belge en commune Bungulu dans la ville de Beni, ce mardi 21 mai 2024.  D'après la cellule de communication de la Police locale, cette opération qui consiste à fouiller des maisons de la population, entre dans le cadre de missions spécifiques attribuées aux forces de défense et de sécurité. 

La Police nationale congolaise (PNC) a procédé, le samedi 18 mai 2024, à l'arrestation de plusieurs jeunes communément appelés “Kuluna” à Kindu, Chef-lieu de la province du Maniema. Un ancien ministre provincial figure parmi les personnes arrêtées.  Selon le porte-parole de la Police dans la régiojn, le capitaine Michel Lubunda Labac, il s'agissait d'une opération de ratissage des inciviques qui sèment la terreur dans la commune d'Alunguli.

Dans un communiqué publié ce dimanche 19 mai 2024, le gouvernement de la République du Congo (Congo - Brazza) a fait savoir qu’un  obus en provenance de Kinshasa, s'est « malencontreusement » abattu à Brazzaville, suite aux événements survenus tôt ce matin en République démocratique du Congo (RDC).  Selon ledit communiqué, l’obus a notamment touché quatre parcelles de l'arrondissement 2 Bacongo, au quartier M'Pissa dans la zone dite des Trois Francs.

Le parti Engagement pour la citoyenneté et le développement de Martin Fayulu a manifesté ses inquiétudes suite aux attaques perpétuées au domicile de Vital Kamerhe et au Palais de la Nation, ce dimanche 19 mai, une tentative de coup d’État déjouée, comme l’a annoncé le porte-parole de l’armée.  Le parti l’ECiDé qui craint toute « surprise »désagréable contre l'intégrité physique de son leader, demande à la MONUSCO de déployer une unité de protection autour du domicile de l’opposant congolais Martin Fayulu. 

À travers un message sur son X ce dimanche 19 mai, en réaction aux attaques du Palais de la Nation et de la résidence de Vital Kamerhe par des hommes armés menés par l’activiste de la diaspora Christian Malanga, Peter Kazadi, vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité a rassuré que les forces armées ont rétabli l’ordre dans la zone.  Peter Kazadi appelle ainsi les Congolais à ne pas céder à la panique, car la situation est sous-contrôle. 

L’armée congolaise, à travers de son porte-parole, le général de brigade Sylvain Ekenge, affirme avoir déjoué un coup d’État ce dimanche 19 mai 2024.  Dans un message diffusé sur la RTNC, le porte-parole de l’armée a fait savoir que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés.  « L’armée rassure que la situation est sous contrôle et demande aux Kinois de vaquer librement à leurs occupations », a-t-il dit. 

Une double attaque meurtrière des éléments de la milice de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) a été signalée dans la nuit du 17 au 18 mai 2024 au centre de kilo et au village Musaba, en secteur des Banyali-kilo, territoire de Djugu, au Nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri. Vital Tungulo, président de la communauté Nyali, touchée par cette attaque de la part des éléments de la milice CODECO, dresse un bilan d'au moins 8 civils dont des enfants exécutés.

Des hommes armés brandissant le drapeau du Zaïre ont attaqué le bureau du chef de l'État Félix Tshisekedi et la résidence de Vital Kamerhe dans la nuit de ce dimanche 19 mai 2024. Quelques assaillants sont arrêtés et d'autres tués après l'intervention de l'armée nationale qui a mis en déroute ces hommes en uniforme. La situation est actuellement sous contrôle des FARDC qui ont renforcé la sécurité dans les périmètres de la résidence du chef de l'État.

Le calme revient progressivement dans les 11 cellules du quartier Sayo en commune de Mulekera dans la ville de Beni en province du Nord-Kivu. Cette accalmie intervient après plusieurs jours d'insécurité orchestrée par des rebelles ADF qui ont commis des actes inciviques contre des populations civiles. Reportage 

Au moins 16 personnes ont été tuées par des rebelles ADF dans la chefferie des Babila-Babombi, en territoire de Mambasa, dans la province de l'Ituri.  Les victimes ont été tuées la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024, rapporte le chef du groupement Bangole dans la chefferie précitée, qui a été joint au téléphone par 7SUR7.CD, ce mercredi.  A part les tueries des civils, les rebelles ont pris en otage plusieurs autres avant d'incendier les biens de la population.