Kinshasa, le 15 Septembre 2020
De: Hubert Kabasu Babu Katulondi
Citoyen républicain congolais
C/O Medias publicateurs
A:
Honorable Présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda
Honorable Président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba
Honorables sénateurs et députés
Objet : L’impératif d’un audit budgétaire-financier de la présidence de la république comme service public et l’évaluation de ses programmes
Tribune
Début 2021, le sud-africain Cyril Ramaphosa cèdera la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine (UA) au congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. La République Démocratique du Congo (RDC) prendra donc les rênes de l’organisation panafricaine à un moment particulier de l’histoire, celui de la COVID-19.
Je salue l’appel du président Alexis Thambwe Mwamba sur le respect de la convention de Vienne et de la Charte des Nations Unies par certaines représentations diplomatiques en République Démocratique du Congo.
La sortie médiatique de Pasteur Théodore Ngoy, président national d’un petit parti politique dénommé « Congo pour la Justice » (C.Just.) et son collègue Martin Fayulu Madidi, président national de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDE), l’un des leaders de la coalition Lamuka et son « président (de la République) auto-proclamé » à l’issue de l’élection présidentielle de décembre 2018 a fait la « une » des médias kinois et réveillé plusieurs pseudo-juristes et constitutionnalistes dans une sorte de masturbation intellectuelle en droit constitutionnel qui ne pouvait se j
Tout en soutenant la diversification énergétique, il est important qu'on ne perde pas de vue que le développement socio-économique du pays passe sans contredit par l'hydroélectricité.
Dès notre retour en RDC après plusieurs années d’absence, nous avons été frappées de constater à quel point la situation dans le pays avait changé pour le mieux depuis notre dernier séjour. Kinshasa s’est agrandi et s'est transformée en une mégapole.
Quelques esprits éveillés dans les milieux patriotiques avaient déjà flairé derrière les initiatives sur la « réforme » de la CENI et du système électoral de malins souffleurs étrangers au service des intérêts des ultra-libéraux et néocolonialistes occidentaux.
Comme en 2008 et 2009, le tantale (coltan) de l’Afrique centrale, mieux de la RDCongo, est sous menace. Il risque d’être frappé d’une fatwa sur le marché international avec la nouvelle tentative de l’identifier au minerai de sang. Une veillée d’armes s’observe dans cette perspective avec le concours comme autrefois d’un groupe d'institutions mondiales, des entreprises et de médias internationaux, prétendant pourtant tous agir dans l'intérêt de l'Afrique.
La présente étude qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de vulgarisation du code minier révisé, initiée par le Ministre des mines, se présente comme notre modeste contribution à la définition du rôle des mandataires en mines et carrières dans le code minier révisé, face à la pratique en République Démocratique du Congo.
Tout en restant succincte et pratique, l’étude analyse cette problématique avec une dose minimale d’exégèse ; ce que dit la loi (de lege lata), ce qu’aurait dit la loi (de lege ferenda) et ce qui s’observe dans la pratique.
A QUI PROFITE LE COBALT DE LA RDC ?
Depuis quelques années, le cobalt est au cœur de l’industrie automobile et des technologies de l’information et de la communication. La RDC est considérée comme la plus grande réserve mondiale de ce métal exploité dans l’ex-Katanga. Un décret du premier ministre l’a même érigé en «minerai stratégique » après la révision du Code minier en 2018. Deux ans après, on s’interroge sur la stratégie mise en place par l’Etat pour contrôler le cobalt et tirer bénéfice.
L’illusion du gain immédiat