Sanctions UE contre Shadary : le gouvernement pour leur levée avant les élections, pas après (Okitundu)

Samedi 1 décembre 2018 - 21:00
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Le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères et intégration régionale, Léonard She Okitundu, est monté au créneau, dans un point de presse tenu ce vendredi 30 novembre, pour fustiger une fois encore les sanctions de l'Union européenne infligées à certains responsables congolais dont le candidat président du Front Commun pour le Commun (FCC) : Emmanuel Ramazani Shadary. Le chef de la diplomatie congolaise, devant les ambassadeurs accrédités en RDC, a déclaré que le maintien de ces mesures restrictives constituent "un cas flagrant d'ingérence du processus électoral congolais de la part de l'UE". Tout en reconnaissant que ces sanctions confisquent à E. Shadary "sa liberté fondamentale de se mouvoir pour expliquer aux partenaires extérieurs la pertinence de sa vision", She Okitundu souhaite qu'elles soient annulées pour permettre à tous les candidats présidents d'être sur le même pied d'égalité. En outre, pour le gouvernement congolais, l'annulation de ces sanctions n'aura d'impact positif que si elle intervient avant la tenue des élections. "En effet, la révision de ces mesures restrictives n'a d'intérêt pour la République Démocratique du Congo que si elle intervenait antérieurement à la date des élections car postérieurement à celles-ci elle perdrait toute signification et partant constituerait un non événement...", a-t-il martelé. Si l'UE fait la sourde oreille à la demande du gouvernement, soutenue par l'Union Africaine, les Organisations sous-régionales et continentales africaines, ses relations de partenariat avec la RDC seront "dangereusement" en péril ; menace Okitundu. Pour rappel, 15 personnalités congolaises sont touchées depuis 2016 par ces sanctions et d'ici le 10 décembre, l'UE examinera s'il faut les renouveler ou pas. Merveil Molo, Stagiaire
 

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